Prétendue augmentation du prix du kilogramme de viande : le président de la fédération nationale des coopératives de la filière bétail et viande rassure les consommateurs
CIV-lepointsur.com (12-6-2018) Dans un entretien avec lui, le mardi 12 juin 2018, le président de la Fédération nationale des coopératives de la filière bétail et viande, Kouadio Konan, a tenu à rassurer les consommateurs quant à une probable augmentation du prix du kilogramme de viande sur les marchés. « Le prix du kilogramme de viande ne connaîtra pas d’augmentation ; le marché sera régulièrement fourni », indique-t-il.
Puis de préciser qu’aucune raison ne pourrait justifier une quelconque augmentation, d’autant que le marché est régulièrement approvisionné. « La surenchère ne pourra prospérer pendant cette période de fête de Ramadan, car les commandes ont été faites depuis trois mois. Les bêtes ont donc eu le temps d’être nourries à temps », ajoute-il. Pour le président de la Fédération nationale des coopératives de la filière bétail et viande, en effet, le prix du kilogramme de viande reste inchangé et varie de 1800 Fcfa à 2000 Fcfa.
Revenant sur les faux frais et les nombreux intermédiaires du secteur, accusés d’être à la base de l’augmentation excessive du prix du kilogramme, Kouadio Konan se satisfait de que le secteur se soit affranchi de ce type d’opérateurs. Il se réjouit que les transactions se fassent directement entre les acteurs concernés. « Les consommateurs ivoiriens peuvent se réjouir de ce que le coût de la viande soit moins élevé comparé aux pays de l’hinterland », révèle-t-il.
Il explique cet avantage par le fait que les producteurs nigériens, burkinabè et maliens ne consomment pas les pâtes et les têtes qui contribuent à baisser les prix en Côte d’Ivoire où tout est consommé. Dans la foulée, le président de la Fédération des coopératives de la filière bétail et viande salue les efforts faits par les autorités pour développer leur secteur d’activité. Il salue particulièrement leur détermination à trouver un terrain d’entente entre cultivateurs et éleveurs, dans la partie septentrionale du pays.
Idrissa Konaté