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[Présidentielle Burkinabè] Le mouvement politique “C’est le moment’’ tient son premier congrès extraordinaire et annonce son soutien à Roch Marc Kaboré


Abidjan, 09-08-2020 (lepointsur.com) Le samedi 08 août 2020, s’est tenu au palais des congres de l’hôtel ivoire Sofitel, à Abidjan, dans la commune de Cocody, le premier congrès extraordinaire du mouvement politique “C’est le moment’’ autour du thème : « Sept millions de burkinabè dans le monde, quelle stratégie pour une participation efficace à la vie de la nation ».

Ce congrès extraordinaire a enregistré la participation de plus de 1000 congressistes que sont : Les délégués fédéraux de 18 pays repartis dans le monde ; les délégué régionaux, départementaux et communaux ; les secrétaires généraux de sections et sous-section ; les présidents d’associations communautaires et régionales ; les Organisations ou regroupement d’organisation d’opérateurs économiques de la diaspora et d’autres pays africains ; les représentants OSC œuvrant dans le développement socio-économiques et politique et des droits des hommes, etc.

Il avait pour objectif de définir l’avenir du mouvement politique “C’est le moment’’ en général de toute la diaspora burkinabé estimé avec plus de 7 000 000 dans le monde.

Le président, Pograwa Moumouni a exprimé sa reconnaissance aux congrétistes qui l’ont reconduit dans ses fonctions

Selon le président de ce grand mouvement politique burkinabè, Pograwa Moumouni, après deux années d’existence, il était important que “C’est le moment’’ poursuit son destin avec notamment la tenue de ce congrès, un évènement historique dans l’histoire du Burkina et de sa diaspora.

Ainsi, sous l’impulsion de M. Pograwa un Comité scientifique a été mis en place. Présidé par Karenga Etienne, ce Comité avait pour but d’assurer la rédaction des projets de statuts et règlement intérieur, du rapport général du congrès et du mémorandum. Constitué de 5 membres le Comité scientifique a défini une méthodologie fondée sur l’écoute et la réception des avis et propositions des coordinations fédérales sur l’ensemble des continents (USA, Europe, Canada, Chine et Afrique ect) conformément à son principe de mode de prise de décision consensuelle.

A l’issue donc de la synthèse des avis, propositions des coordinations fédérales, délégations nationales 7 points ont été retenus. On a entre autres, le maintien en l’état du statut juridique du mouvement politique “C’est le moment’’, le souhait de l’ensemble des délégations de ne pas transformer le mouvement en parti politique, travailler à l’implantation du mouvement à l’étranger et l’intérieur du Burkina-Faso, le souhait des délégations pour la reconduction du président Moumouni Pograwa à la tête du mouvement et présenter un candidat en 2025.

Toutes ces recommandations ont été adoptées par les congrétistes par acclamation. Ainsi, le président Pograwa Moumouni a été reconduit dans ses fonctions et demeure le président de “C’est le moment’’.

Le pari de la mobilisation réussi. Pour un premier congrès extraordinaire, le mouvement “C’est le moment’’ a fait le plein de la mythique salle du palais des congres de l’hôtel ivoire Sofitel.

Le deuxième volet du travail du Comité scientifique concerne le Mémorandum, qui a son importance dans la mesure où c’est ce mémorandum qui cristallise l’ensemble des exigences ou revendications de la diaspora qui se présente en 20 points essentiels. A savoir, la création du ministère des burkinabè de l’étranger, la réforme du conseil supérieur des burkinabè de l’étranger (CSBE), prendre une loi claire qui autorise tout candidat de la diaspora aux législatives à résider effectivement dans la diaspora, les congressistes ont donné mandat au président Moumouni Pograwa de présenter son mémorandum au candidat que le congrès aura décidé de soutenir, le congrès se réserve le droit de retirer par un congrès extraordinaire son soutien au candidat qu’il aura choisi si celui-ci ne respectait pas les clauses du mémorandum…

Aussi, le congrès invite à la dépolitisation de l’administration publique afin qu’elle soit au service du peuple et demande au prochain président un dialogue sincère et direct avec l’ensemble des partenaires sociaux afin de pacifier le climat social.

Par ailleurs, le Comité scientifique de ce présent congrès, après avoir sondé l’ensemble des acquis juridiques et politiques de l’histoire récente de la diaspora burkinabè dans le monde a émis un avis simple. Lequel avis porte sur le soutien du président Roch Marc Christian Kaboré à la prochaine élection présidentielle burkinabè.

Le congrès a donc donné son accord à cet avis par un tonnerre d’acclamation. Pour le président Pograwa Moumouni et les congrétistes, le choix du soutien du chef de l’Etat burkinabè à ce scrutin se justifie par les acquis démocratiques, les droits politiques de la diaspora qui se sont considérablement accrus, de façon exponentielle depuis les indépendances du Burkina Faso, grâce au pouvoir en place.

Georges Kouamé

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