Abidjan, 08-10-2020 (lepointsur.com) L’élection présidentielle se tiendra bien le 31 octobre 2020. Maintenant dans quelles conditions, c’est aux Ivoiriens de choisir la voie. La délégation de l’ONU, de l’UA et de la CEDEAO qui a séjourné en Côte d’Ivoire pendant 72 h, n’a pas fait bouger les lignes. Elle a plutôt constaté que les positions entre le pouvoir et l’opposition étaient irréconciliables. Elle a choisi de s’aligner sur la légalité constitutionnelle. Exhortant les Ivoiriens « à adhérer au code de bonne conduite des partis politiques, forces politiques et candidats aux élections pour favoriser la création d’un environnement propice à la tenue d’une élection démocratique ».

La crainte des violences électorales est forte. Le président Alassane Ouattara a donné des garanties pour un scrutin transparent et apaisé. Sauf que tout ne dépend pas de lui.

L’opposition a échoué à obtenir le report de la présidentielle. Elle anime un meeting ce samedi 10 octobre 2020. La Paix en Côte d’Ivoire sera sauvée ou enterrée ce jour-là en fonction du contenu que les opposants donneront à la Désobéissance civile.

La Commission électorale indépendante de son côté s’apprête à remettre Les spécimen des bulletins aux candidats retenus, le 9 octobre 2020. « La CEI n’a pas de problème avec les partis politiques », rassure-t-on du côté en charge de l’organisation de l’élection. « Sincèrement la CEI est prête techniquement ».

La dernière fois que les candidats ont échangé avec la commission électorale, c’était le 21 septembre 2020. La CEI et les représentants des candidats avaient échangé sur la sécurisation du scrutin, Tout le monde était là, sauf le PDCI-RDA. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Et la Côte d’Ivoire retient son souffle.

Par Fernand Dédeh, Journaliste indépendant

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