-« Nous sommes prêts pour la victoire », annonce son staff de campagne

Modibo Sidibé, l’initiateur du NPP (Nouveau pôle politique) de gauche républicaine et démocratique, candidat à la présidentielle 2018 du Mali, sera face aux maliennes et maliens, sur trois chaînes, ce lundi à partir de 21 heures GMT (heures locale).

Modibo Sidibé, l’initiateur du NPP (Nouveau pôle politique) de gauche républicaine et démocratique, une organisation politique qui regroupe une demi-douzaine de partis, sera face aux maliennes et maliens sur trois chaînes de télévisions nationales synchronisées (Africable, Renouveau TV et Cherifla TV), ainsi que plus de cent chaînes de radio privées du Mali et de la diaspora ‘’pour répondre en direct aux questions qui lui seront posées en directe par les citoyens’’, le lundi 16 juillet 2018 dans l’émission ‘’90 min pour convaincre’’.

La parfaite connaissance des atouts et des défis du pays par le candidat, fondée sur son expérience unique acquise durant les années au service de la Nation au plus haut niveau, amène à affirmer que Modibo Sidibé passera haut les mains cet exercice attendu dans le monde entier.

D’ailleurs, n’est-il pas de loin, l’un des candidats les mieux placés qui, en connaissance de cause, est le mieux placé pour apprécier les potentialités du pays au moment où se joue, lui-même son avenir ‘’pour construire les conditions les plus favorables pour le pays pour rebondir et se remettre en ordre de marche’’ ? « Nous sommes prêts pour la victoire », annonce son staff de campagne joint par téléphone depuis Abidjan.

Pour la sixième fois de leur  histoire démocratique, les Maliens sont invités aux urnes le 29 juillet 2018, pour choisir un président parmi les vingt-quatre candidats retenus.

Qui est l’homme ? De 1997 à 2002, il occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et préside à ce titre, de 2000 à 2001, des séances du Conseil de sécurité de l’ONU lors du mandat du Mali à cette instance. À l’élection d’Amadou Toumani Touré en 2002, il est nommé par celui-ci, Secrétaire général de la Présidence de la République. À la réélection de ATT en 2007, Modibo Sidibé est nommé Premier ministre, poste qu’il occupera jusqu’en mars 2011, laissant ensuite la primature à Mariam Kaïdama Cissé Sidibé, première femme à assumer cette fonction au Mali.

À la suite du coup d’État militaire contre le président Amadou Toumani Touré, Modibo Sidibé est arrêté trois fois par la junte, libéré suite aux pressions de la communauté internationale (France, Union Européenne, USA…). Il fait l’objet d’une vaste campagne de calomnies. Sa sécurité étant menacée, il vit neuf mois au Mali dans la clandestinité. Au contact de la population, il est encouragé par une plateforme d’associations (les Fare) qui se muera en parti politique en 2013.

Candidat à l’élection présidentielle de juillet 2013, il arrive 4e sur 26 candidatures. Aux élections législatives de décembre 2013, les Fare obtiennent 6 sièges (sur 147). Aux élections communales de 2016, les Fare ont été en compétition dans 243 circonscriptions et ont enregistré 205 élus dont 2 maires et 10 femmes.

Inspecteur général de police et criminologue de formation, Modibo Sidibé débute sa carrière politique comme conseiller technique au Cabinet du ministre de la Défense en 1986. En 1991, il est nommé directeur de cabinet du Général Amadou Toumani Touré, alors président du Comité de transition pour le salut du peuple (Ctsp), qu’il accompagne dans la difficile transition vers la démocratie.

À l’élection d’Alpha Oumar Konaré à la Présidence de la République, Modibo Sidibé entre pour la première fois au Gouvernement, en 1992, comme ministre de la Santé, de la Solidarité et des Personnes âgées. À ce poste jusqu’en 1997, il marque les esprits par son style moderne et sa méthode, qu’il évoque dans un ouvrage paru le 14 octobre 2017 : « La politique sanitaire et sociale du Mali 1992-1997 : les choix, les actions et les perspectives », ouvrage collectif sous la direction de Modibo Sidibé.

Sériba Koné

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