Economie

Politiques commerciales des pays de l’UEMOA : le Ministre Souleymane Diarrassouba présente les performances économiques de la Côte d’Ivoire devant l’Organisation Mondiale du Commerce #Genève


Le Ministre Souleymane Diarrassouba conduisait la déléation ivoirienne au rendez-vous de l’OMC à Genève.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 29-10-2017) A la tête de la délégation ivoirienne, au premier examen groupé des politiques commerciales des huit pays de l’UEMOA au siège de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) à Genève, le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME a marqué l’intérêt de la Côte d’Ivoire  pour cet examen qui, selon lui, constitue un audit de l’intégration et du régime commercial de son pays.

Ce qui, pour Souleymane Diarrassouba, permet d’informer tous les membres de l’UEMOA, des bonnes performances réalisées par la Côte d’Ivoire et qui ont soutenu l’évolution économique positive de la région. « En effet, avec un PIB qui a représenté 36% de celui de l’Union en 2016, la croissance économique de la Côte d’Ivoire, tirée par des secteurs dynamiques (Ndlr : agriculture, industrie et services), a été remarquable, dépassant annuellement le taux de 9% depuis son dernier Examen de Politique Commerciale en 2012 », révèle-t-il.

Ajoutant que la Côte d’Ivoire dispose d’un régime d’investissement transparent qui garantit les droits des investisseurs et leur assure de nombreux privilèges. Ce faisant, le Ministre Diarrassouba indique que son pays s’est résolument inscrit dans une dynamique de restructuration économique, de réformes institutionnelle et administrative, et de modernisation de l’infrastructure industrielle, portuaire et aéroportuaire dans la perspective de devenir un pays émergent à l’horizon 2020.

Il précise, dans la foulée, que ce dynamisme des réformes se caractérise par la privatisation ; l’ouverture des secteurs de services ; l’accélération de la numérisation de divers actes administratifs et financiers ; la simplification de bon nombre de procédures douanières, à travers la mise en place de divers Guichets Uniques du Commerce Extérieur (GUCE) ; le paiement électroniques de certains impôts et le commerce électronique, dont le volet mobile money comptabilise environ 23 millions d’Euros (Ndlr : soit prêt de 1,5 milliards Fcfa) de transactions journalières.

A cela, le Ministre du Commerce ajoute d’importants travaux d’infrastructures qui, selon lui, vise l’agrandissement et la modernisation des ports d’Abidjan et de San Pedro, pour valoriser ainsi la large façade du pays sur l’océan Atlantique. « Dans le cadre de la matrice d’actions du Traité d’amitié et de coopération (TAC) avec le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire a déjà rendu disponible l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro et vient de lancer celle de Yamoussoukro-Tiebissou et lancera très prochainement avec un opérateur privé, les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya. Notre pays dispose d’une compagnie aérienne performante qui dessert une dizaine de capitales de pays africains et fait de l’Aéroport FHB un hub Régional », soutient Souleymane Diarrassouba.

Il ne manque pas de rappeler que l’industrialisation du pays soutenue par l’augmentation de la capacité de production d’énergie qui passera de 2000 pour atteindre 4000 mégawatts à l’horizon 2020, occupe une place prépondérante dans  la stratégie de développement du Gouvernement.
« La Côte d’Ivoire est signataire de plusieurs conventions fiscales de non-double imposition. Après avoir notifié à l’OMC sa ratification de l’Accord sur la facilitation des échanges, elle s’apprête à notifier les mesures des catégories B et C. Mon pays reste fidèle à l’option économique et sociale adoptée dès son indépendance en 1960 et caractérisée par son ouverture économique et sociale tournée vers l’extérieur », rappelle le chef de la délégation ivoirienne et souligne qu’elle reste respectueuse de ses engagements internationaux.

Idrissa Konaté

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