[Politique] Issiaka Sangaré investit 5 fédérations du FPI à Facobly
Facobly, 16-03-2022 (lepointsur.com) Présent dans les régions du Tonkpi et du Guémon pour une série d’activités politiques, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Issiaka Sangaré a investi cinq fédéraux et des secrétaires de section du parti dirigé par Pascal Affi N’Guéssan le samedi 12 mars 2022, à Facobly. Il s’agit notamment des fédérations de Facobly, Guézon, Koua, Sémien, et Tién -Séably.
Au nom des fédéraux nouvellement investis, Philippe Tia a traduit toute la gratitude de ses pairs, à l’égard des dirigeants du parti frontiste, en faisant présider leur cérémonie d’investiture par le numéro 2 du FPI. « Nous sommes heureux d’être investis ce jour, dans nos habits de responsables locaux de notre parti, dans nos différentes localités. Nous assumerons ces responsabilités avec dévouement de sorte à faire mentir, ceux qui propagent que le FPI ne serait plus présent chez nous. Non ! Le FPI a toujours été présent dans notre département », a affirmé Philippe Tia.
Le sécrétoire général Issiaka Sangaré, a salué la mobilisation réussie par le vice-président en charge du département de facobly, Dr Tahou, avant d’insister sur les raisons qui doivent militer en faveur d’un engagement fort des militants et croire en leur parti.
« Nous sommes en route, mais nous ne sommes pas encore arrivés à la démocratie. Un parti tel que celui-là (le FPI), un parti qui était devant, un parti qui avait ouvert la voie, un parti qui a passé des messages forts, peut-il disparaître ? À l’évidence, non ! Ce serait se compromettre, de croire, de même rêver pour certains, que le Front Populaire, peut arrêter sa destinée. Non ! Nous n’avons pas le choix. Nous devons continuer tant que cet idéal-là, n’est pas encore atteint. C’est pourquoi, le Front populaire ivoirien ne mourra jamais. Le Front populaire ivoirien, peut rentrer dans une forme de renaissance, le Front populaire peut lancer de nouveaux messages, mais son bel idéal, ses valeurs demeurent en nous. Ce serait trahir, que de laisser sur le chemin de l’espoir le FPI », a indiqué le SG du FPI.
Il a poursuivi en insistant sur l’occupation du terrain à travers la base. « Malgré le départ de certains, le Front populaire ivoirien doit continuer d’exister. C’est pourquoi, j’aimerais féliciter nos camarades, nous sommes sortis d’un très grand congrès. Ce congrès nous a dit : “allez travailler sur le terrain. Consolidez la base, renforcer les acquis, mettons en évidence une nouvelle forme de communication.’’ Oui, vous avez commencé à répondre à cet appel, en mettant en œuvre la dynamique et l’organisation. Les fédéraux et les secrétaires sections, doivent penser maintenant à mettre en place des comités de base. A aucun moment la mission doit s’arrêter ! A aucun moment l’action doit s’arrêter, parce que les ivoiriens voient en nous cette nouvelle espérance », a conseillé Issiaka Sangaré.
Le député de Man S/p, André Sia, parrain de la cérémonie, a, lors de sa prise de parole, manifesté son optimisme quant à l’avenir de son parti et a lancé un message fort, qui détruit tout espoir de penser en un retour de Laurent Gbagbo aux affaires.
« L’avenir est à nous au FPI. Chers parents de Facobly, l’avenir est au Front populaire ivoirien, avec Pascal Affi N’ Guéssan. Dans le Tonkpi, le FPI est debout. Nous souhaitons que le Guémon, qui a toujours été fidèle à ce parti, le demeure. Les prochaines élections doivent nous donner beaucoup d’élus ici. Nous, dans le Tonkpi, nous travaillons à cela. Je crois compter sur votre détermination afin que le Guémon continue d’être le bastion de notre parti à tous. A l’arrivée du président Gbagbo de Bruxelles, nous fondions trop d’espoirs. Mais, ces espoirs ce sont convertis en désolation. Nous qui croyions à une réunification des deux branches de la crise interne, avons été surpris que le père, se soit débarrassé de nous en créant une autre formation politique. Nous avons pris notre destin en mains et le parti se porte bien. Sachons que toute chose à une fin. En 1990, le président Gbagbo affirmait la fin du règne, du président Houphouët et effectivement son règne est fini. Aujourd’hui, avec tout ce qui se passe, nous pouvons affirmer que c’est fini pour Laurent Gbagbo. D’ailleurs en août prochain, nous, députés du FPI, allons avoir à statuer sur un projet de loi, qui proposera la limitation d’âge à 75 ans. Nous allons voter cette loi. Il ne restera plus rien pour Laurent Gbagbo, Bédié et Alassane Ouattara. Alors tous ceux qui rêvent en allant même dire : tel ou rien, doivent revenir à eux-mêmes en retrouvant la lucidité », a conseillé le vice-président chargé du Tonkpi du FPI.
Simplice Tiagbeu, Correspondant régional