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POLITIQUE: Du décès de la mère de Laurent Gbagbo/ Une volonté familiale


 Je suis triste. Une mère, une matriarche. Quelque soit le camp politique de son fils, de sa communauté, de son peuple, il nous faut, tous, éviter de faire du retour et du décès de la maman de l’ancien Président de la République, Laurent Gbagbo, une affaire politique.

A t-elle été hospitalisée au Ghana? Si non, Pourquoi? Si oui, pourquoi n’y a t-on pas poursuivi et continué les soins ? A t-on tenu compte de son âge très avancé (plus de 90) ans pour la faire parcourir la distance de la ville d’Accra (au Ghana), à Noé, puis de Noé à Abidjan, et enfin d’Abidjan à Gagnoa?

Une telle si longue distance à parcourir n’est déjà pas facile à parcourir pour une personne jeune, à fortiori pour quelqu’un qui n’était plus loin d’avoir un siècle de Vie.

C’est tout simplement cruel. Vous avez été méchant et sans pitié à l’égard de Madame Marguerite Gado, celle que vous appelez mère, grand-mère… Vous l’avez poussé vers la tombe, la mort. Vouliez-vous vous êtes débarrassés d’elle expressément.

Pourquoi la famille Gbagbo Laurent, surtout Madame Jeannette Koudou, a- t-elle refusé l’assistance médicalisée, l’ambulance, l’hospitalisation dans une des cliniques les plus huppées d’Abidjan en acceptant que Mme Simone Gbagbo qui est de la famille suivent des soins souvent à la Pisam?

Sa mort a été voulue et provoquée par ses parents, qui, peut-être, d’une manière directe ou indirecte ont voulu exercer une sorte de pression politico-morale sur le pouvoir Alassane Ouattara. Mais, à quelle fin?

Pour obtenir le retour de Monsieur Gbagbo Laurent de la CPI?

Le Pouvoir ivoirien n’a plus la maitrise de la condamnation ou de la libération de l’ancien Président Laurent Gbagbo. Le Pouvoir ivoirien sait qu’en aucun cas, il ne peut mettre une quelque pression sur la CPI pour faire sortir Gbagbo Laurent de prison.

Dans ces conditions, on se demande quelles étaient les réelles intentions de Madame Koudou Jeannette. Sa haine personnelle et politique à l’égard du pouvoir et du Président Ouattara est compréhensible. Pourquoi, faire de la fragile santé de sa maman un objet de chantage politique? C’est immoral, inacceptable et inadmissible.

Face au risque de mourir d’une mère, d’un père, de sa conjointe, de son conjoint, d’une sœur, d’un frère, d’un ami et d’un être cher, il faut être prêt à tous les compromis possibles pour sauver cette personne malade. Ne pas le faire, c’est assumer sa responsabilité morale, peut être politique, devant sa propre conscience et devant l’histoire.

Madame Jeannette Koudou, vous avez déconné. Vous n’avez pas pu et voulu sauver la vie de votre matriarche, de votre mère. Vous l’avez mise dans un simple véhicule de passager, la transportant d’Abidjan vers Gagnoa. Et voilà qu’entre Sinfra et Gagnoa, au soir de ce mercredi, 15 Octobre 2014, elle meurt entre vos mains, en cours de trajet.

On pourrait supposer et même conclure que vous l’avez tué, vous avez précipité la mort de votre mère, Madame GADO Marguerite. Aucune ivoirienne, aucun ivoirien digne de ce nom, quelque soit son bord politique, ne peut se réjouir de la mort de la mère de la mère de l’ancien Président de la République, Mr Gbagbo Laurent. Et cela vous le garderez sur votre conscience à vie.

N’oubliez pas, elle est aussi la mère de millions d’ivoiriennes et d’ivoiriennes, comme Hadja Nabintou Cissé (celle qui a porté l’actuel Président dans ces seins).Peu importe que les uns et les autres soient pro Gbagbo Laurent ou Pro Alassane Ouattara. Le décès de nos Présidents, nos hommes d’Etat, au pouvoir ou pas, de leurs épouses et ou de leurs mère est un deuil pour chaque ivoirienne, et chaque ivoirien. Nous sommes tous concernés par ce qui touche, de près ou de loin, nos Femmes, nos Hommes Politiques et d’Etat et leurs familles. Cela ne laisse personne indifférent au sein de la nation.

On peut avoir des divergences et des conflits politiques, avec Alassane Ouattara, avec Gbagbo Laurent. Mais, il est immoral et malsain d’instrumentaliser leurs mères, les corps de leurs mamans, sur le plan politique. Hier, précisément en Septembre 1999, par animosité politique à l’égard d’Alassane Ouattara, sa mère, a été entendue par la police, sous le pouvoir de Monsieur Henri Konan Bédié, au motif qu’il y’a suspicion sur le lien de la mère à l’égard du fils. Heureusement, la maman d’Alassane Ouattara n’a pas cédé à ce honteux et vomis chantage politique. Et pourtant, certains, par simple haine, n’ont pas hésité à casser la tombe de Hadja Nabintou Cissé, la maman de l’actuel Président de la République, de la trainer dans tout le cimetière d’Abidjan-Williamsville.

Nous en avons terriblement souffert. Malgré toutes ces montagnes de haine, Alassane Ouattara, a appelé à l’apaisement et au pardon. Si la famille de l’ancien président, Gbagbo Laurent, est convoquée au premier arrondissement de Yamoussoukro attendons de voir et comprendre la suite.

Pour l’instant, nous n’en savons pas plus. Et notre souhait est que désormais, dans ce pays, les filles et fils de la Côte-d’Ivoire apprennent à s’écouter, à s’accepter dans leurs divergences idéologiques. La grandeur et le prestige de la Côte-D’ivoire, aux yeux du monde entier.

Une fois de plus mes sincères condoléances à la famille de l’ancien President, Gbagbo Laurent, pour le décès de sa maman, notre maman, madame Gado Marguerite.

Que l’eternel, Dieu, Allah lui pardonne ses éventuelles fautes, erreurs, de ce monde et lui accorde le paradis.

Tel est mon message personnel et celui de toute la rédaction du journal en ligne » lepointsur.com

Je vous remercie.

Par DAKS. DIRECTEUR DE PUBLICATION DU JOURNAL EN LIGNE www.lepointsur.com  

Fait à Abidjan, le Jeudi, 15 Octobre 2015.

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