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Polémique autour de la carte biométrique/Le collectif des associations de jeunesses burkinabé met balle à terre.


La révision de la validité de la carte consulaire bimétrique burkinabé de 3 à 5 ans par le gouvernement burkinabé, jeudi dernier, et l’implication des radios de proximité dans la campagne de sensibilisation constituent un réel motif de satisfaction pour le collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire.
Fer de lance du combat citoyen contre le coût de la nouvelle carte biométrique depuis quelques mois, ce collectif a marqué une pause, ce samedi 23 novembre 2013, au cours d’une conférence de presse à Koumassi, pour faire le  point des acquis. « Le collectif salue le gouvernement Burkinabé, et les autorités diplomatiques en Côte d’Ivoire qui ont transmis aux autorités les suggestions et propositions faites par le collectif », a remercié, M. Zallé Moussa, porte-parole du collectif. Au titre des remerciements, le conférencier a aussi salué l’action déterminante de la presse qui a porté haut leur voix. « Sans la presse, il n’était pas évident que notre cause soit entendue », a-t-il reconnu.
Retraçant les démarches entreprises depuis l’annonce de l’avènement de la carte consulaire biométrique, M. Zallé a rappelé que la jeunesse avait sollicité et obtenu une rencontre avec son Excellence Justin Koutaba à la date du 13 décembre 2012. « A cette rencontre l’ambassadeur nous a fait savoir que le Prix n’était pas encore fixé et que cela allait se décider en conseil des ministres. L’ambassadeur nous a rassuré que dès que cela allait se faire, il nous tiendra informer », a t-il expliqué. Tout en précisant qu’à cette date la rumeur fixait déjà le prix à 10.000 FCFA. « Malheureusement à notre grande surprise, au cours d’une réunion le 31 octobre 2013, nous sommes informés de l’arrivée du ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères pour le lancement de la carte qui était prévue le 02 novembre. La démarche n’a pas été de notre goût », a fait remarquer M. Zallé, qui ajoute que le collectif a, séance tenante, projeté un sit-in pour le 2 novembre et sollicité une audience auprès de l’ambassadeur pour demander des comptes. « Nous avons alors eu l’entretien avec l’ambassadeur le 1 er novembre 2013 de 22h30 mn à 00 heure 30 mn. Deux heures d’entretien au cours duquel son Excellence nous a demandé de surseoir au sit-in afin de privilégier la voie du dialogue. Ce que nous avons accepté. A l’issue de cette rencontre nous nous sommes réunis de nouveau pour élaborer un mémorandum que nous avons soumis aux autorités diplomatiques pour transmission à Ouagadougou. Il s’agissait entre autre de ramener le coût de la carte à 5.000 FCFA et la validité à 5 ans, la création d’une cellule de communication et l’utilisation des radios de proximité pour véhiculer les informations. Vous voyez bien que certaines de nos préoccupations ont été prises en compte »,  s’est réjoui M. Zallé.
Le conférencier qui était entourée pour la circonstance d’une forte présence des jeunes, a terminé ses propos en annonçant que le collectif des associations et mouvements de jeunesse burkinabé en Côte d’Ivoire s’engage à prendre une part active dans la sensibilisation à travers une vaste campagne d’explication. « Le dialogue doit prévaloir dans le respect des autorités Burkinabè », a-t-il conclu.
Jean François Fall (Informateur.info)

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