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POINT DE VUE N°01 : Obsèques du maire Sanogo Lamine de Diawala / La cruauté et la lâcheté manifeste de l’Uvicoci contre les pro-Soro (ACTUALISE)


Le maire de Diawala, Lamine Sanogo, n’est plus de ce monde. Il a quitté La terre des vivants laissant derrière lui, famille, amis et connaissances.

A part le piquet d’honneur organisé à Ivosep, l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) n’a pas daigné lui rendre un dernier hommage digne d’un élu du développement.

Gilbert Kafana Koné, président de l'Uvicoci (Ph:Dr)

Gilbert Kafana Koné, président de l’Uvicoci (Ph:Dr)

Seulement six de ses pairs, sur les 196 Maires restants en Côte d’Ivoire ont fait le déplacement. Là-dessus, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que la cruauté et la lâcheté manifeste de l’Uvicoci était en marche. Sinon, comment comprendre qu’un élu du développement, loin de toute coloration politique, même s’il appartenait à un parti politique par ailleurs, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (Rhdp), puisse subir un tel sort ?

Pis, le jeu trouble auquel se sont adonnés deux éminents membres du cabinet  du Président de l’Assemblée nationale que sont Mme Nasséneba Touré et Koné Hiliassou continue d’alimenter les causeries, tant au sein du Rdr que des pro-Soro. Mme Diané, née Touré Nassénéba est maire d’Odiénné, et Vice-présidente de l’Assemblée nationale et Koné Hiliassou, tous du cabinet de Guillaume Soro ont brillé par leurs absences très remarquées  aux obsèques du cousin de leur patron. Et pourtant, au regard des renseignements pris auprès de nombreux de leurs connaissances, ils n’étaient pas en dehors du pays. Ils étaient bel et bien en Côte d’Ivoire. Ont-ils choisi leur camp ? La réponse coule de source, dans la mesure où des proches de Guillaume Soro qui étaient hors de la Côte d’Ivoire comme Wattao (Ndlr : actuellement en formation au Maroc), en France et un peu partout dans le monde, ont fait le déplacement pour rendre un dernier hommage au cousin et frère de leur ami et patron.

L’Uvicoci ne pouvait-elle pas à travers son président, Gilbert Kafan Koné organiser un piquet d’honneur en hommage au disparu au District d’Abidjan, sachant que la salle de cette union des maires est exigüe ?

A quel moment le jeune maire Lamine Sanogo sera-t-il décoré à titre posthume ? Malheureusement, cupidité et lâcheté politique ont émaillé les obsèques du maire de Diawala. Oubliant que la mort est un passage obligé pour tout être vivant.

A travers Gilbert Kafana Koné, le Rdr a jugé bon de réveiller les vieux démons de la division. Qui n’est autre que passer par tous les moyens, même les plus lugubres et obscurs pour fragiliser et humilier le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori.

Le président de l’Uvicoci, Gilbert Kafana Koné et son bureau ont préféré creuser le fossé de la division là où de grands hommes, dont certains de la famille biologique de l’Ambassadeur Georges Ouégnin, les vrais enfants politiques du père de la nation, SEM  Houphouët-Boigny, se sont déplacés pour soulager et soutenir l’épouse, les enfants, et rendre un dernier hommage à l’homme.

Cependant, l’opinion sait la manière controversée et diversement interprété par la presse du bombardement de Gilbert Kafana Koné à la tête de la plus grande commune de Côte d’Ivoire et les conditions dans lesquelles il a été élu président de l’Uvicoci.

Loin de lui jeter la pierre, sa manière cavalière de conduire l’Uvicoci achève de convaincre qu’il rumine une haine indescriptible contre tous les partisans du Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro Kigbafori.

Il vient de donner raison à ceux qui considèrent les pro-Soro Kigbafori Guillaume comme des étrangers, des intrus au sein du Rdr. Sans union, sur qui compte le Rdr en soutenant les slogans qui germent un peu partout avec beaucoup de légèreté et de complaisance : «  Objectif : Election d’Alassane Ouattara en 2015 » ?

L’on sait qu’en politique la chose la mieux partagée c’est de se servir d’un individu ou d’un parti politique quand le contexte s’y prête et de le rejeter quand on a atteint son objectif. C’est le tristement célèbre schéma dans lequel se trouvent les pro-Soro au sein du Rdr. Les nominations de Sidiki Konaté au sein de l’instance dirigeante de ce parti ne sont que de la poudre aux yeux. Une manière pour le Rdr de cacher le soleil avec la main.

Pourquoi le Rdr qui se targue de parti houphouëtiste manque-t-il de visionnaires à la dimension d’un Félix Houphouet-Boigny, d’un Mandela, d’un De Gaule, d’un Conrad Adenauer qui ont su réconcilier et concilier les deux bouts, non seulement au sein de leur parti politique, mais surtout au sein de leur pays pour former la nation ?

Quant au Président Alassane Ouattara il a emboîté le pas de la conciliation et de la réconciliation au sein du Rdr, avec Soro et les pro-Soro.

Nous avons vu les quelques rares Maires présents,  faire le tour du piquet d’honneur, plus de 4 à 5 fois,  en raison de 5 a 10 mn chacun. Ils s’échangeaient les écharpes afin que chacun fasse la rotation. Ce qui signifie que le bureau de l’Uvicoci a boycotté les funérailles de Sanogo Lamine.

Il est temps que certains membres du Rdr arrêtent les hostilités doublées de mesquinerie et de jalousie à l’égard de Soro Kigbafori Guillaume.

Le Rdr doit-il unir que désunir ? A quoi sert le slogan « Vivre ensemble » si les militants, voire les cadres du parti ne parviennent pas à donner l’exemple ? Le parti à la case gagnerait à tendre la main à tous ceux, dont les amis et fidèles lui tendent la main plutôt que de les renier.

Pourquoi le Rdr veut-il appliquer à Soro Guillaume et à ses hommes, la même politique d’exclusion et d’ostracisme que les pouvoirs sous Henri Konan Bédié, Guéi Robert et Gbagbo Laurent ont appliqué à Alassane Ouattara, à l’époque ?

Comparaison n’est pas raison, mais ce monsieur a transcendé toutes les haines, animosités, et est devenu Président de la République. Une leçon qui doit servir au Rdr et à ses partisans.

Avec la disparition du maire de la commune d’Issia, Aly Sylla pure produit du Rdr, dimanche 5 octobre 2014, dans une clinique à Adjamé où il était interné, on attend de voir ce que réservera l’Uvicoci pour ses obsèques. Qui vivra verra. Que la terre lui soit légère !

Je vous remercie.

Par Daks.

Directeur de publication de « LE POINT SUR ».

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