Point sur « i » de l’amour !
Marche tacite. Espoir de sérénité mais vacillante démarche. Fou. Folie de prétendre alors loin, loin de la réalité. Prétention hautaine. Fausse. Fourberie d’esprit. Ego sum qui sum? La non existence s’affiche, se dessine à l’horizon. Illusion existentielle.
L’essence de vie, jadis, l’amour. Non pas d’instinct de survie. Rien. Utopie. Rêve brisé, rattrapé, mis à jour. Encore. Toujours. En fait, gauche que cette quotidienneté ne soit credo. Pourtant c’est là l’ivresse de la passion. Idiot d’y être en déphasage. Sot. Naïf. Faible si agité par ses fluctuations. A la merci de ses vagues. Impuissant. Incohérent.
De charybde en scylla. Obnubilé. Un trou sans fin. Aucun satisfecit. Point d’alter ego. Pas. Juste accord ponctuel. Accords circonstanciels. Un clou éternellement débouté par l’autre. La norme. Tout ici-bas n’est qu’espièglerie. La satire. Bien plus que banale ironie. Déjà sarcasme. Les voix en esprit, ricanement d’hyène. Chaos. Echo de fracas. Jamais d’accalmie après l’inexistant silence. Jamais. Repus ? Avez-vous choisi d’enjamber terre des Hommes ? L’excellence du pécher originel comme épée Damoclès. Nouvelle ombre. Sordide. Satan !
Des larmes… jaunes, « crocodiliennes »… gouttes de pluie de douleur. Perles d’un cœur en désarroi. Pourquoi ce mal ? Pourquoi mal. Ces pulsions internes si douces pourtant. Si prêtes. Si faites pour recevoir. Avoir. Posséder. Sa genèse débute par altruisme. Emanant du ciel. Hélas, incompris. Bientôt laissé pour compte. Vide. Abandonné.
Globe parcouru et admiration, adoration, affection, amitié, béguin, charité, désir, enthousiasme, estime, fanatisme, fraternité, idolâtrie, liaison, passion, relation tout comme, vénération sans jamais plus de point sur le « i »… mais plutôt sur ceux d’infidélité.
Eyann.
