Abidjan, le 04-10-2022 (lepointsur.com) La communauté nationale et internationale, notamment la CEDEAO restent suspendus à la nomination du président de la transition après le putsch des militaires le 30 septembre 2022.

Le capitaine Ibrahim Traoré va-t-il rester au pouvoir ou laisser le pouvoir au civil ? C’est l’une des questions fondamentales à laquelle les putschistes doivent répondre aux émissaires de la CEDEAO, attendus ce mardi à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso où ils sont attendus.

Les éléments du MPSR qui ont déchu Damiba sont aussi comptables du diagnostic peu reluisant des 8 mois du président qui s’est réfugié au Togo.

Le Burkina Faso a perdu plus de 40% de son territoire qui sont aux mains des terroristes. Certaines villes comme Djibo sont sous contrôle des terroristes qui y imposent leur diktat. Les soldats vont-ils retourner en caserne pour faire face à lutte contre ce fléau qui plombe l’économie du pays ?

Tout le monde retient son souffle.

Médard KOFFI 

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