Pluies diluviennes/ Après Abidjan : Accra et Lomé sous les eaux

En pleine capitale du Ghana, Accra (Ph: Dr)

Écroulements d’immeubles, inondations et pertes en vie humaines, dégradation des routes pour causes de pluies diluviennes.

Ce que nous connaissons en termes de pluviométrie n’est pas de l’ordre de l’ouragan, du typhon ou autres grosses dépressions atmosphériques. Ce sont juste des pluies tropicales normales qui éprouvent et relèvent combien de fois sont mal construites les villes en Côte d’Ivoire dont Abidjan sa vitrine. Une série de responsabilités qui part depuis la délivrance du permis de construire, la conception des bâtiments, le respect des normes techniques, le suivi techno administratif des services municipaux et du ministère de la Construction, des enquêtes judiciaires dont on n’a presque jamais l’aboutissement à l’occasion d’un effondrement forcément dommageable.

Abidjan est laide et effrayante en saison des pluies. Voici un indice de sous développement, une absence d’intérêt ou de connaissance des normes Qualité et de l’éthique en matière d’urbanisation.

Bref on nous reprochera encore de longs discours pendant ce temps, quelque part à Abidjan des familles sont en danger de mort.

Ce même constat est fait dans certains pays de la sous-région. Notamment, au Ghana et au Togo. Comme à Abidjan, les écroulements d’immeubles, inondations et perte en vie humaines, dégradation des routes pour causes de pluies diluviennes ont mis à mal le gouvernement.

Pour pallier cela, sur présentation du Ministre ivoirien de la Construction, le Conseil a adopté un décret modifiant le décret n° 92-398 du 1er juillet 1992 portant réglementation du permis de construire.

Toujours sur sa présentation, le Conseil a adopté une communication relative aux informations sur la mise en œuvre du ravalement des façades des bâtiments publics et privés et de la relance des syndicats de copropriété.

Extrait du Communiqué final du Conseil des Ministres du 12 juin 2014.

Ce n’est donc, pas une affaire de Ouattara, mais des pluies tropicales normales qui éprouvent et relèvent combien de fois sont mal construites les villes tant en Côte d’Ivoire dont Abidjan sa vitrine, ainsi qu’au Togo et au Ghana.

Serges Mignon