Planification familiale : 5 années après, le projet AGIR PF prend fin #Santé
CIV-lepointsur.com (25-5-2018) Le vendredi 25 mai 2018 a été marqué par la cérémonie de clôture officielle du projet Agir pour la Planification Familiale en Côte d’Ivoire (AGIRPF) après une durée de cinq an. Au cours de cette cérémonie, Dr Dogoré Eliane, Directrice pays d’EngenderHealth, organe en charge du projet, a présenté les acquis à la partie nationale et aux partenaires présents.
Sans toutefois manqué de les exhorter à pérenniser les acquis. Même message pour la représentante pays de l’USAID, principal bailleur du projet. Qui, dans la foulée, a annoncé aux convives la mise en place prochaine d’un nouveau projet dénommé « Amplified PF ».
Au nom de Mme le Ministre de la Santé et de l’hygiène publique qu’il représentait, Dr Abblé Ekissi, Directeur de Cabinet adjoint, a remercié l’USAID pour son appui dans la politique du gouvernement de planification familiale. « AGIR PF a travaillé en étroite collaboration avec le ministère de la Santé. Je me félicite de l’approche de mise en œuvre utilisée dans ce projet. L’on a assisté au renforcement des capacités des ressources humaines en santé, à la mise à disposition des moyens techniques (…) », a-t-il indiqué.
Se prononçant sur la pérennisation tant souhaitée par les partenaires au développement, le représentant de Dr Raymonde Goudou Coffie a assuré les partenaires quant à la volonté manifeste du ministère de la Santé et de l’hygiène publique de pérenniser ce travail abattu dans la planification familiale.
Le projet Agir PF a été officiellement lancé en Côte d’Ivoire le 13 novembre 2013 par Dr Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la santé et de l’Hygiène Publique. Il visait à élargir l’accès à des conseils de planification familiale et à une gamme de méthodes contraceptives, à promouvoir des comportements de planification familiale sûrs et sains et à accroître la sensibilisation sur les avantages de la planification familiale.
En Côte d’Ivoire, Selon le Programme National de Santé Scolaire et Universitaire, l’évolution des grossesses en milieu scolaire est passée de 5076 cas en 2013 à 3690 cas en 2016. Par ailleurs, les besoins non satisfaits en contraceptifs modernes sont de 27,1% selon l’enquête démographique et de Santé de 2012.
Sercom du MSHP