Dorénavant, les autorités de l’Ecole normale supérieure et l’Université de Montréal ont décidé de donner une allure plus vivante au partenariat qui les lie. La preuve de ce nouveau départ est la présence du Professeur Louise Poirier en Côte d’Ivoire en vue d’animer plusieurs ateliers au profit des enseignants ivoiriens. Au centre de ces séances de travail, la didactique des mathématiques. Occasion pour l’universitaire canadienne pour mettre les bouchées doubles pour rendre les mathématiques plus accessibles aux tout-petits. « C’est un immense plaisir pour de retrouver parmi des gens qui s’intéressent à la pédagogie », a indiqué le Professeur Poirier. Poursuivant, la doyenne de la faculté des Sciences de l’Education a souligné que son plaisir était d’autant plus grand que les réactions des participants sont des signes d’encouragement pour les nouvelles méthodes qu’elle entend proposer au cours des ateliers qu’elle aura à animer. « Les jeux mathématiques ont pour objectif de faire de cette matière, un jeu intéressant », a-t-elle ajouté. Car, selon elle, le principal but recherché est de faire en sorte que les mathématiques ne soient plus des causes de souci, mais intéresse un plus grand nombre d’apprenants. Pour Agoh Ebenezer, le Directeur  général de l’Infs, cet atelier réconcilie l’institut avec son approche de formation des enseignants du préscolaire. Preuve de ce que l’association de l’Infs avec l’Ens est une réalité. Et le Dg de souhaiter la perpétuation de telles occasions d’échanges qui aboutiront sur des échanges d’expériences avec le Canada. Au point de vue académique, M. Agoh a indiqué ces séances de travail à l’intention des enseignants permet d’évaluer le chemin déjà parcouru par l’école qu’il dirige. Toutes choses qui se présenteront comme de véritables opportunités pour la restructuration de cet institut qui envisage de former des conseillers et inspecteurs du préscolaire. « Je suis concerné et entend tirer des enseignements fructueux de cet atelier », a-t-il souligné. La joie du Directeur du Centre de la formation continue de l’Ens est d’autant grande, que la visite du Professeur Louise Poirier en Côte d’Ivoire est la preuve de la matérialisation de son ambition de tisser des partenariats avec des universités occidentales. « Il n’y a pas de honte à exporter l’expertise des occidentaux », s’est justifié Dr Zoro Elogne. Pour ce faire, il s’est appuyé sur l’exemple du Japon qui a eu recours à l’expertise des occidentaux au lendemain de la seconde guerre mondiale. Faut-il le souligner, le partenariat entre l’Ens et l’Université de Montréal est vieux de plusieurs années, mais laissé lettre. Il a été réactivé le 13 octobre 2013. « Depuis lors, il nous appartient, à nous enseignants, de faire vivre l’accord, à travers des activités deux fois par an pour ne pas qu’il se meurt », a-t-il insisté. Il n’a pas manqué de réitérer ses remerciements au Pr Louise Poirier qui, selon lui, est venu gracieusement pour animer ces différents ateliers. Elle avait à ses côtés, le Professeur Alejandro.

Opportune   Bath

Commentaires

commentaires