On fait politique pour vivre… (la chronique de Fernand Dédeh)
Abidjan, 22-01-2020 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Un peu fébrile sur les bords. Le stress est aussi maladie. Il est même maladie. Il ouvre les portes aux ulcères. Mais nous sommes déjà nés. La janviose est une expérience annuelle.
Je pars à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne pour la célébration des meilleurs journalistes et hommes et femmes des médias ivoiriens. Ebony 2020. Célébré en 2021. En raison de la maladie à coronavirus. Notre métier a besoin d’être revalorisé, remis dans les sentiers tracés par vous, nos devanciers et nos maîtres. Nous qui sommes de la génération intermédiaire, nous tenons aux côtés des jeunes pour les encourager, les féliciter et surtout leur rappeler que le prix Ebony n’est pas seulement une récompense individuelle, une satisfaction personnelle mais la conscience d’un travail qui impacte la vie de la nation et de la presse. Ebony n’est pas un prix pour soi. C’est un pari sur le futur et la récompense du présent. De la qualité du travail et de la nette immersion dans la profession. L’opinion reproche tellement de choses aux journalistes ! Ebony doit être le miroir du quatrième pouvoir.
Avant de partir à Yamoussoukro, je vais faire acte de présence à Biabou, dans la commune d’Abobo pour soutenir un jeune qui se bat avec ses armes, sa passion et son énergie pour aider d’autres jeunes. Inauguration du centre de lecture et d’éducation sociale de Biabou. Il n’a pas eu besoin de pleurnicher derrière les autorités ou dans leurs bureaux. Il y a cru et il l’a fait. Pour les jeunes.
Ton camarade n’a pas pris le risque de corser les mesures de lutte contre la Covid-19. La tentation était grande, au regard des chiffres de contamination de fermer la maison à double tour. Les experts avaient proposé des mesures draconiennes sur 30 jours. Le Conseil national de sécurité, les a adoubées mais pas dans les mêmes proportions. « Le Conseil National de Sécurité, après analyse, a décidé des mesures suivantes :
1- L’intensification du contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés, et tous les espaces publics ;
2- La stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières ;
3- La révision du délai de validité du test COVID-19 pour l’entrée et la sortie en Côte d’Ivoire, qui passe de 7 jours à 5 jours ; 3- L’instauration de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire, du jeudi 21 janvier au dimanche 28 février 2021 ».
J’ai demandé à un de mes quiconque d’expliquer en français facile la notion de « État d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire ». Sa réponse : « Ça signifie que désormais, on prend les mesures barrières au sérieux sur tout le territoire. Si on s’en foutait du coronavirus avant, maintenant on va contrôler et sanctionner ».
En termes clairs, respectons les mesures édictées par le gouvernement. Ton camarade lui, ne joue pas avec son masque. Toujours vissé sur son visage. Mais les hommes politiques-là, il faut le leur dire… On fait politique pour vivre… En gros, à nos masques et respectons la distanciation sociale !
Encadré/Sortie de livre : Behi Togba partage son expérience de manager
Behi Togba est cadre à la compagnie ivoirienne d’électricité, CIE. Il a décidé de transcrire dans un livre, son tout premier, son expérience de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, telle que vécue dans la réalité de son travail par lui-même et son équipe.
Préfacé par le Professeur Jean Marie Peretti (Essec Paris), il est disponible à Abidjan, en librairie.
Le livre aborde la question de la compétence, notamment comment mettre en place une gestion prévisionnelle des compétences en partant des besoins immédiats faits de déficits justifiant la mise en place d’un programme de développement des compétences adapté. Partage d’expériences et du management du terrain.