Barthelemy Zouzoua Inabo: Je suis invité par les administrateurs du groupe Facebook, « Café d’Eburnie » à répondre aux questions de leurs membres. J’encourage les débats publics. Suis un fervent partisan des échanges entre citoyens. Je milite pour que dans ce pays, la Côte d’Ivoire et en Afrique, aucun sujet ne soit tabou. Que personne ne se cache derrière son ou ses titres pour se soustraire du regard ou de la sanction des citoyens.

Se parler, discuter, poser des questions, donner des réponses, dire sa part de vérité, dans le respect des différences et des valeurs communes à la République, avec courtoisie et modération, voilà la clé pour sortir le pays des monologues bruyants. Des modèles inachevés. Des fausses valeurs. Ou, pour parler comme Bamba Alex Souleymane, des « démesures et demi-mesures. »

‘’ Je rêve d’une chose: que nos autorités acceptent l’exercice. Qu’ils sortent de leurs conforts et voitures climatisées pour expliquer à l’opinion publique, la gestion qu’ils font de la chose publique. Les réseaux sociaux constituent les nouveaux modèles des Agoras.’’

Je serai donc dans le fauteuil blanc, face aux internautes pour parler du football ivoirien. Ils auraient choisi un autre thème ou même élargi celui du jour, que je n’aurais pas rechigné.

Je rêve d’une chose: que nos autorités acceptent l’exercice. Qu’ils sortent de leurs conforts et voitures climatisées pour expliquer à l’opinion publique, la gestion qu’ils font de la chose publique. Les réseaux sociaux constituent les nouveaux modèles des Agoras. Les réseaux sociaux brisent la relation verticale entre le sommet et la base. Ils changent la nature et le véhicule de l’information… Je rêve de voir un jour, ton camarade accepter l’invitation des groupes Facebook et répondre aux questions des citoyens lambda, en dehors de tout protocole. Enfin, quelqu’un a dit: « quand tu rêves seul… »

‘’Le gouvernement de ton camarade devrait, c’est mon point de vue, anticiper en déroulant un programme d’information et de sensibilisation sur le vivre ensemble à travers le pays.’’

Vous êtes nombreux à me demander « Que se passe-t-il au pays au plan politique? ». Nous observons tous. Nous espérons tous que la course à 2020 ne brûlera pas le fragile équilibre du pays et dans le pays. Il y a par moments, des frictions entre communautés, mais cela est vite circonscrit. Nous devons tous ensemble militer pour la cohésion sociale. Le gouvernement de ton camarade devrait, c’est mon point de vue, anticiper en déroulant un programme d’information et de sensibilisation sur le vivre ensemble à travers le pays. J’ai toujours encouragé pour les partis politiques, « Les Universités d’été » pour la formation des militants sur les projets de société et même les lignes idéologiques. Il faut sortir le militantisme du carcan communautaire et du réflexe tribal, ethnique et régional. Un militant formé est une mine d’or pour son parti et pour le pays.

Tiens, j’ai revu avec beaucoup d’émotion, les productions télé de nos années-Jeunes. J’avoue, votre génération était brillante. Vraiment brillante. Pleine de passion, de créativité, d’ingéniosité. Goût du risque et respect du public. Vous saviez aller au delà de vos limites et de vos moyens techniques, physiques et financiers, juste pour faire plaisir au public. Revoir Ful, l’éternel Ful, Roger Fulgence Kassy, notre RFK, que de souvenirs pour nos années collège… L’homme était un phénomène. Toi, qui l’a côtoyé, tu ajoutes « un génie. ». Des modèles d’émissions à montrer aux étudiants… Et même à proposer dans la rubrique « Du passé au présent » aux téléspectateurs… Enfin…

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