Nos gouvernants mondiaux, le Covid-19 vous démystifie
Les maladies à virus interpellent les gouvernants de ce monde, restés jusque-là sourds au danger sécuritaire sanitaire de leur peuple depuis la nuit des temps. La guerre sanitaire déclenchée par la covid-19 comme épidémie vers la fin de décembre 2019, puis déclarée pandémie par l’OMS en mars 2020 achève de convaincre que les gouvernants du monde injectent plus de fortune ailleurs que dans la santé.
Les fêtes des indépendances dans chaque pays à travers tous les continents sont les jours choisis pour faire la démonstration des armes chimiques, bactériologiques, des missiles, des avions de guerre, etc., pour mieux bander leurs muscles face à l’ennemi. Combien ces armes de destruction massive ont-elles coûté à ces différents États de nos continents ? Ne cherchez pas à piller votre piment dans ma bouche, comme le dirait l’autre.
‘’Alors que des travaux sont effectués et les résultats des chercheurs sur ces virus sommeillent dans les tiroirs. Un secret de polichinelle dans la discipline’’.
Pourtant, il y a une Journée Mondiale consacrée à la santé. Ce jour-là, ce sont les ministres en charge de la santé qui font des discours de quelques petites minutes dans le journal télévisé et à la radio d’État. Ils dressent le point d’une situation flatteuse de la santé de leur peuple. Pas de cas de menace de virus. Tout baigne pour le meilleur des mondes. Tout va bien ici ! Et on attend l’année prochaine pour reprendre le même exercice. Notum est. Hélas ! Mille fois hélas, aucun ministre de la santé ne révèlera aucun nom de virus portés par les animaux, tant domestiques que sauvages, connus des chercheurs et qui peuvent muter vers l’Homme à tout moment. Encore moins poser ouvertement le problème.
Alors que des travaux sont effectués et les résultats des chercheurs sur ces virus sommeillent dans les tiroirs. Un secret de polichinelle dans la discipline. Entre temps, pendant la Journée mondiale dédiée à la santé, le président de la République est encensé pour les efforts consentis pour la santé de son peuple. Un discours panégyrique pour marquer le coup. Pour illustrer cela, il est assailli de mots bien choisis le tout appuyé par des films institutionnels qui montrent des établissements sanitaires biens équipés avec les propos de soignants qui abattent un travail exemplaire. La place pour la vérité sur les virus n’existe pas. Silence ! Ce n’est pas la priorité. Surtout ne point exposer notre laxisme en la matière. Il n’est donc pas étonnant qu’un minuscule virus surprenne le monde entier et mette en cage le tiers de la population mondiale.
‘’Sûrement que les fonds destinés à faire barrage à ces virus coûtent plus chers que l’achat des arsenaux de guerre. Les virus, eux, évoluent lentement vers les Hommes et manifestent leur colère’’.
Sûrement que les fonds destinés à faire barrage à ces virus coûtent plus chers que l’achat des arsenaux de guerre. Les virus, eux, évoluent lentement vers les Hommes et manifestent leur colère. Ils ne veulent aucunement manquer leurs coups, ils frappent et tuent. Enrayent des villages, des sous-préfectures, des départements et des villes entières de la carte du monde.
Le VIH/Sida a arraché la vie à 1,78 millions de personnes à travers le monde, soit 3,1% et la tuberculose 1,34 millions de personnes, soit 2,4%, selon les estimations figurant dans la publication de l’OMS intitulée Causes of death 2008 update (Causes de décès : actualisation 2008), parue en 2011.
Tenez-vous bien ! La maladie cardiopathie ischémique avec 7,25 millions de décès, soit 12,8% suivie de l’accident vasculaire cérébral avec 6,15 millions, soit 10,8% qui, quoi qu’elles ne soient pas des maladies à virus, se classent en tête des maladies qui endeuillent nos familles, nos proches et connaissances chaque jour à travers le monde.
Face à ce triste tableau des maladies qui donnent l’insomnie aux chercheurs et soignants, celles à virus continuent à faire couler des larmes sans cesse en décimant des familles. Le cas récent de la maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) qui avaient endeuillé plusieurs familles de 2014-2016 en Afrique de l’Ouest. Et qui, par la suite, a connu une flambée et sévit depuis (2018-2019) dans l’est de la RDC où elle a fait 2.238 morts depuis la fin du mois de novembre, essentiellement dans cette partie de l’Afrique, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), est édifiant.
L’OMS n’a même pas fini de faire le point exhaustif du nombre de décès que la chasse contre les animaux sauvages a repris de plus bel. Pire, les soignants n’ont pas fini de nettoyer les dernières poches de résistance de cette épidémie en RDC qu’une enfant en est décédée dimanche 12 avril 2020, dans la ville de Beni. La localité qui fut l’un des épicentres depuis 1er août 2018. Ce, 48 heures après un premier cas qui a marqué une reprise de l’épidémie au moment où, l’OMS s’apprêtait à annoncer le deuil de la fièvre hémorragique à virus Ebola, le lundi 11 avril.
Dans cette guerre sanitaire contre le coronavirus, il y a celle de la recherche de la cause qui a entraîné la propagation du virus. « Ce n’est pas un virus, mais du neurotoxique ‘fait à base de l’ypérite, du sarin à vapeur mélangé à la moutarde qui entre dans l’air et fait beaucoup de dégâts », affirme un diplômé du nucléaire bactériologique et chimique avec l’armée. « Non, le virus responsable de la Covid-19 et celui à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) sont génétiquement liés, mais ils sont différents. Le SRAS est plus mortel, mais beaucoup moins infectieux que la Covid-19. Il n’y a pas eu de flambée de SRAS dans le monde depuis 2003 », peut-on lire comme élément de réponse sur le moteur de recherche Google.
‘’Dans cette guerre à fleurets mouchetés, le virus tue par millier et avance avec défiance. Tout est, ou presque, à l’arrêt ou sur pause. Les porteurs d’armes de guerre de pointe ne voient rien sur quoi tirer’’.
D’un autre, celle des politiques. Les présidents français, américains, britanniques pointent un doigt accusateur sur la Chine qui, selon eux ‘’ n’a pas stoppé plus tôt l’apparition du virus’’. Il n’en est pas moins du professeur, Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine 2008. Lui, émet, l’hypothèse selon laquelle la Covid-19 serait sortie d’un laboratoire de Wuhan qui tentait de créer un vaccin contre le VIH.
Dans cette guerre à fleurets mouchetés, le virus tue par millier et avance avec défiance. Tout est, ou presque, à l’arrêt ou sur pause. Les porteurs d’armes de guerre de pointe ne voient rien sur quoi tirer. Eux-mêmes sont confinés. Le peuple pousse son dernier soupir et garde espoir. Certains internautes le rendent bien avec de l’humour orignal. ‘’Faudra jamais perdre espoir dans la vie. Est-ce que ‘’cache-nez’’ savait un jour que son étoile allait briller ?’’
La fin est pour un lendemain sans aucune date précise. Pour l’heure, seules les mesures barrières ou de distanciation sociale sauvent en attendant que la santé soit une priorité.
Sériba Koné