Nord du Mali : Une attaque terroriste fait 10 morts

La mobilisation des pays de la sous-région ouest-afrique et de l’armée malienne n’a altéré en rien la détermination des terroristes qui sévissent au Mali de poursuivre leur chevauchée meurtrière. Objet d’une attaque terroriste en début de cette semaine, l’armée malienne a perdu 10 de ses soldats. Selon certains témoins, cette autre attaque serait le fait du groupe jihadiste Ançar Dine.

« Ce matin 3 août à Gourma-Rharous (Nord du Mali), on a essuyé une attaque terroriste qui a fait dix morts dans nos rangs », a affirmé une source militaire jointe par téléphone à Gao, la plus grande ville du nord malien. « Jusqu’à présent, on est en train de recouper les informations du terrain », a-t-elle ajouté. Telles sont les informations qui ont été relayées par l’AFP qui a joint certaines autorités de l’armée malienne. La même source révèle que suite à cette attaque meurtrière des militaires ont aussitôt été dépêchés sur les lieux, à environ 140 Km à l’Est de Tombouctou.

L’attaque n’a certes pas encore été revendiquée. Toutefois, les autorités militaires maliennes lorgnent du côté de la branche Ançar Dine des terroristes qui sévit depuis longtemps dans la zone et qui a d’ailleurs revendiqué des attaques précédentes similaires.

Par ailleurs, une autre source militaire, un responsable dans l’armée joint à Bamako, a confirmé l’assaut qui a ciblé une unité de la Garde nationale basée à Gourma-Rharous.
« Une dizaine de nos hommes ont été tués par les assaillants, qui sont des éléments jihadistes liés à Ansar Dine » , a accusé cet officier, indiquant être dans l’attente de rapports complémentaires du terrain.

Cette attaque survient deux jours après une embuscade contre l’armée vers Nampala (centre) qui, selon un communiqué du gouvernement, a fait samedi deux morts parmi les soldats maliens. Depuis plusieurs mois, après l’invasion du Mali par des bandes armées terroristes, les jihadistes n’ont cesse de multiplier les attaques qui ont fait plusieurs morts dans les deux camps adverse. Et ce en dépit des autorités de la sous-région et même de la communauté internationale, à travers les soldats des Nations unies.

EKB

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