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[Non respect des barèmes des honoraires et des actes médicaux] Le ministre interpelle les organisations médicales privées de la santé (Communiqué)


Le ministre ivoirien de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Aka Aouélé, interpelle les organisations médicales privées de la santé au respect des barèmes des honoraires et des actes médicaux appliqués, en dehors de 3 prestations sur les 31 qui feront l’objet d’un arrêté interministériel.

Dans un communiqué de presse du 9 décembre 2019, dont lepointsur.com a reçu copie, Dr Aka Ouélé indique que les barèmes des honoraires et des actes médicaux appliqués par les organisations médicales privées de la santé sont ceux en vigueur depuis le 1er mai 1998, sur l’ensemble sur l’ensemble du territoire ivoirien.

En revanche, constate le ministre ivoirien de la Santé « depuis cette date, ces barèmes ne sont pas uniformément appliqués sur l’ensemble du territoire ivoirien ». Toutefois, le communiqué ne précise pas la liste des 3 prestations sur les 31 qui feront l’objet d’un arrêté interministériel.

Par ailleurs, il rappelle aux organisations médicales privées de la santé qu’ « il n’y a donc pas d’augmentation des tarifs des actes médicaux en dehors de 3 prestations sur les 31 qui feront l’objet d’un arrêté interministériel ».

Le président du Syndicat national des médecins privés de Côte d’Ivoire  (Synamepci), Dr Bakayoko. A. Sidick et celui de l’Association des cliniques privées de Côte d’Ivoire (Acpci) Dr Boguifo Joseph ont rendu public, récemment les barèmes des honoraires et des actes médicaux, qu’ils appliquent (voir fac-similé).

Le non-respect de l’application des barèmes des honoraires et des actes médicaux pratiqués dans les établissements sanitaires privés revient de manière récurrente. Pour y mettre de l’ordre le ministre de la Santé a toujours invité toutes les cliniques privées exerçant en Côte d’Ivoire à avoir les mêmes tarifs planchers. Ce, à l’effet de sécuriser le marché, mais aussi les clients, car indiquait-il en août 2018, « la concurrence reposerait désormais sur la qualité des soins et non sur les tarifs imposés dans les différentes cliniques ».

Kpan Charles

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