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Côte d’Ivoire-Non application du SMIG dans les hôpitaux de l’intérieur/Les agents contractuels de la santé dénoncent


Le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie (Ph:Dr)

Le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou Coffie (Ph:Dr)

Yamoussoukro, 14 mars (AIP)- Le secrétaire général du Syndicat national des agents contractuels de santé de Côte d’Ivoire (SYNACSCI), Ernest Mamadou Méto, a dénoncé samedi, lors d’une conférence de presse à Yamoussoukro,  la non-application du  Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG)  dans les hôpitaux de l’intérieur du pays et réclamé son application  comme c’est le cas à Abidjan où, a-t-il dit , la décision est en vigueur depuis l’annonce faite par le président de la République.

 »Nous appelons les responsables des hôpitaux encore réticents à accepter d’appliquer la décision du chef de l’État pour nous sortir de la situation de misère’‘, a plaidé Mamadou Méto, appelant à l’aide le président de la République et le ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida pour uniformiser, à travers le SMIG qui  est de 60 000 F CFA, les salaires encore fixés entre 15 000 F CFA et 45 000 F CFA.

Il a souhaité l’intégration à la fonction publique des agents contractuels, vu que des recrutements se font sans tenir compte des agents dont la plupart exerce les fonctions d’ambulancier, de secrétaire, de caissière, de garçon et fille de salle, et d’aide-soignant depuis plus de 20 ans.

 » Ce sera la juste récompense que l’État peut faire pour nous pour garantir notre retraite, vu que nous n’avons pas de prime et ne sommes pas déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) », a confié Ernest Mamadou Méto qui s’est offusqué du fait que leurs camarades sont chaque jour victimes de renvois abusifs.

 »Nous sommes frustrés, nous souffrons, nous voulons que cela prenne fin  », a-t-il fait savoir. Malgré cette situation, il a appelé ses camarades à garder espoir et à continuer de travailler pour servir la Côte d’Ivoire,  » parce que je suis convaincu que le Président Alassane Ouattara nous entendra et nous viendra en aide », a-t-il dit.

Créé en août 2014, le SYNACSCI revendique 950 membres sur l’ensemble du territoire national.

(AIP)

 

 

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