CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 11-11-2016) Le président de la République n’a pas donné satisfaction aux attentes de ses concitoyens le mardi 8 novembre 2016, date de la promulgation du décret entérinant la nouvelle Constitution et le mercredi 9 novembre 2016, à l’occasion du tout premier Conseil des ministres de la 3^e République.

Ils ont tout simplement été surpris que le nom de celui qui ferait office de dauphin constitutionnel à Alassane Ouattara ne soit pas officiellement publié par le chef de l’Etat. A l’évidence, bien que le nouveau texte fondateur de la République le lui confère, le Président de la République ne saurait jouir de ses prérogatives, sans se référer à la procédure pour la nomination de son Vice-président.

Là-dessus, le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire semble être dans le secret des dieux. En effet, au cours d’une rencontre avec la presse à la maison du parti à Cocody le jeudi 11 novembre 2016, en marge de la cérémonie marquant le 2000^e numéro du quotidien Le Mandat, proche du vieux parti, Maurice Kacou Guikahué a levé le coin du voile sur ce qui a empêché, à ce jour, le Président Ouattara de nommer son Vice-président.

« Pour que le président de la République nomme le vice-président, il faudrait qu’il dépose les dossiers du probable vice-président au Conseil constitutionnel qui vérifie s’il répond aux conditions d’éligibilité. Et cela peut prendre du temps. Attendez donc ! », Révèle le premier collaborateur d’Henri Konan Bédié.

Bien entendu, les choses ne se présentent pas sous les auspices qu’avaient imaginés tous ceux qui s’étaient empressés d’annoncer que le nom du  premier Vice-président de l’histoire de la Côte d’Ivoire seraient connu, juste après la promulgation de la nouvelle loi fondamentale. Pour l’heure, si l’on se réfère à la nouvelle Constitution, en cas d’absence du Président de la République, c’est le Premier-ministre qui prend les manettes de l’Etat.

Idrissa Konaté

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