La fièvre de Lassa qui sévit au Nigeria a pour l’heure fait 72 morts et 317 cas confirmés par les résultats de laboratoire, soit un niveau record, s’est alarmée mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Depuis le premier cas détecté le 1er janvier, tous les cas ont été signalés dans 18 Etats du pays, dont trois dans le sud (Edo, Ondo et Ebonyi) sont les plus touchés en représentant 85% des cas signalés, selon le Centre de contrôle des maladies du Nigeria (NCDC).

Le centre a ajouté que plus de 2.800 personnes identifiées comme ayant été en contact avec les patients ont été placées sous surveillance. Le nombre de cas confirmés en date du 25 février dépasse le total de l’année 2017.

   Le NCDC a dit gérer son centre d’opérations d’urgence à pleine capacité, cherchant d’abord à déployer toutes les ressources disponibles pour contrôler la situation.Cette fièvre hémorragique se transmet par contact direct avec des aliments ou de l’eau contaminée par l’urine, les excréments, la salive, ou le sang de rongeurs infectés de type mastomys.

A cet égard, l’OMS conseille, outre les mesures préventives courantes telles que se laver les mains, d’élever des chats. Le NCDC demande également aux Nigériens d’empêcher les rats d’approcher leur nourriture. La fièvre de Lassa est endémique dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.

Le Bénin, le Liberia et la Sierra Leone ont également confirmé des cas le mois dernier. Wondimagegnehu Alemu, représentant de l’OMS au Nigeria, a indiqué qu’une détection rapide et un traitement précoce permettaient d’augmenter les chances de survie.

(Xinhua)

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