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[Musique] « Awa », le nouvel album de la chanteuse Samira Brahima qui rend hommage aux mères de l’immigration


Abidjan, le 20-09-2022 (lepointsur.com) « Awa«  est le nouvel album de Samira Brahmia. De retour avec ce deuxième album composé de plusieurs titres, la chanteuse et guitariste algérienne d’origine française, rend hommage au courage et à la résilience des mères africaines.

J’ai été inspirée par nos mères, nos lignées, les femmes qui nous ont fait. Et par la féminité et le féminisme dont nous avons besoin dans ce monde…

Cet album qui puise ses influences dans le jazz, la pop ou le raï a été composé au plus près de ses sentiments personnels. C’est ce qui explique sa personnalité chaleureuse et forte, évoquant les trajectoires des femmes artistes africaines comme Myriam Makeba ou des chanteuses algériennes trop souvent oubliées par exemple Cheikha Rimitti et Badi Lalla, souvent créditée comme la mère du blues nord-africain.

Je suis convaincue que la musique peut sauver le monde.

Convaincue que cette africanité a toujours fait partie de sa vie, elle a voulu l’explorer artistiquement à travers « Awa« , qui est le nom d’Eve dans différentes langues africaines, Eve étant notre mère universelle.

« J’ai été inspirée par nos mères, nos lignées, les femmes qui nous ont fait. Et par la féminité et le féminisme dont nous avons besoin dans ce monde. Il reste beaucoup à faire pour elles, pour nous, et pour les droits de l’homme en général », déclare-t-elle.

Pour elle, sa ligne éditoriale, ce sont les femmes, la vie et l’histoire de la vie, racontée par une femme. Ainsi, la musique peut et doit être utilisée comme un outil puissant pour guérir l’âme et relier les gens entre eux avant d’ajouter : « Et je suis convaincue que la musique peut sauver le monde. »

Notons que le premier album de Samira Brahima, « Naïliya« , est sorti en 2006, mais le parcours musical de l’artiste a commencé plus de dix ans auparavant.

Pour rappel, Samira est née au début des années 80 à Ollainville, près de Paris, alors que son père algérien étudiait la médecine.

Médard KOFFI

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