[Mondial 2019] Les États-Unis battent les Pays-Bas et conservent leur titre


Les équipières de Megan Rapinoe ont battu en finale les Pays-Bas sur la marque de 2-0 dans un match qui, comme d’autres avant lui dans cette compétition, a basculé à la suite d’une décision arbitrale due à la VAR.Les États-Unis ont conservé leur titre de champions du monde féminins de football à l’issue d’une finale globalement maîtrisée face aux Pays-Bas, dimanche 7 juillet à Lyon.

Les Pays-Bas seraient-elles de simples victimes expiatoires du rouleau compresseur américain ? On allait le savoir à l’issue des quinze premières minutes, le désormais fameux « quart d’heure américain », celui au cours duquel, dans les matchs précédents, les Américaines avaient déjà inscrit six buts. La pression est forte d’entrée devant le but défendu par Sari Van Veenendaal. Arrive la fin du premier quart d’heure et rien n’a été marqué. Les Néerlandaises, au prix d’un gros engagement sans faille, repoussent tous les assauts américains. Au prix aussi d’un abandon en règle de leurs lignes avant.Megan Rapinoe donne l’avantage aux États-Unis sur penalty à l’heure de jeu.

Les Américaines continuent à pousser dans un match ouvert, au rythme élevé, même si les occasions de but font encore défaut. La reprise de volée de l’Américaine Julie Ertz dans la surface adverse, bien repoussée des deux poings par Van Veenendaal, fait office de première situation chaude  (27e). cette tentative cadrée en entraîne d’autres, toujours plus dangereuses. Par Samatha Mewis, d’abord, d’une tête à bout portant (37e), par Alex Morgan de près, qui touche le poteau (38e), puis par la même Morgan qui frappe de plus loin (40e). Van Veenendaal fait bonne garde. La digue ne cède toujours pas.

Le goût amer de la VAR

Au retour des vestiaires, les Américaines, comme en début de première période, sont maintenues loin de la zone de vérité adverse. Pour réveiller tout le monde, un pied un peu haut placé de Stefanie Van Der Gragt sur Alex Morgan dans la surface de réparation néerlandaise, d’abord ignoré par l’arbitre française Stéphanie Frappart, entraîne un visionnage vidéo et un penalty transformé par Megan Rapinoe (1-0, 61e).

Heureusement, le goût amer de la sauce VAR est rapidement effacé par un exploit individuel de la sémillante Rose Lavelle qui marque d’une superbe frappe du gauche (2-0, 69e). Dès lors, les Américaines sont en confiance. Trop même, puisque Heath, Morgan puis Dunn manquent des buts tout faits par nonchalance ou arrogance (71e, 72e et 76e).

Il n’en reste pas moins que les Américaines étaient meilleures que leurs adversaires du jour et méritent amplement leur victoire et leur quatrième titre mondial. Les Néerlandaises se sont admirablement battues avec des armes incontestablement inférieures aux leurs.

RFI

 

 

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