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[Mme Bly Élysée Épouse Toulon (fondatrice de MJS) lève un coin de voile sur les objectifs de son mouvement] « Contribuer à l’amélioration des conditions de vie des autres »


Gagnoa, 29-03-2022 (lepointsur.com) Faire de l’autonomisation des femmes, des jeunes et des populations vulnérables vivant en Côte d’Ivoire comme une raison sine qua non d’action sociale est la lourde tâche que s’est assigné le Mouvement Jeunesse Solidaire (MJS) fondé par Mme Bly Élysée Épouse Toulon et ses différents collaborateurs depuis 2017. C’est d’ailleurs cette philosophie sociale emprunte d’humanisme dans la perspective de la restauration de la dignité humaine que la jeune dynamique dame ne cesse de développer, défendre et protéger, chaque fois que de besoin, avec succès. Toute chose qui corrobore ainsi la thèse selon laquelle “aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années’’. Interview !

Madame Bly Élysée Épouse Toulon, bonjour !

Bonjour monsieur le journaliste.

Je tiens à vous remercier d’avoir accepté de vous prêter à mes questions malgré votre calendrier très chargé. Ceci, je voudrais profiter de cette occasion pour étancher la soif ardente de bon nombre de nos lecteurs qui voudraient en savoir davantage sur votre mouvement, le mouvement jeunesse solidaire (MJS). Bien, comment vous est parvenue l’idée de sa création ?

C’est bien au contraire moi qui vous remercie de votre grande patience. Revenant à votre première question, je voudrais indiquer ici à juste titre que l’idée de la création du MJS est partie de notre modeste volonté de voir les jeunes être autonomes, par le canal de l’entraide, voire de la solidarité.

Où en êtes-vous donc depuis sa création ? 

Avec courage et détermination, nos représentations se multiplient à travers le pays.  Nous sommes à Grand Bassam, à Abidjan, à Attingué, Yamoussoukro, à Guiglo ville et sous-préfecture (Gblapleu), Bangolo, Duékoue, Kouibly, Gagnoa et bientôt à Dabou. Nous avançons bien à mon humble avis tout en reconnaissant qu’il y’a encore du boulot à faire car, notre mouvement étant national, nous souhaitons couvrir tout le pays. C’est d’ailleurs pourquoi je profite de l’occasion pour inviter tous les jeunes à adhérer à notre mouvement quel que soit leur situation géographique.

Quelles actions significatives avez-vous posées pour favoriser l’autonomisation des femmes, des jeunes et autres personnes vulnérables ?

Nous agissons avec méthodes sur le terrain, selon les besoins exprimés par nos sections. Ainsi nous avons partagé 400 kits scolaires aux élèves de la Cp1 au   Cm2 suivis de dons de matériels médicaux pour lutter la Covid-19 à Zouan dans la commune de Guiglo. Outre ceci, courant novembre 2021, nous avons apporté du réconfort aux populations cosmopolites déguerpies de Koumassi, quartier Houphouet-Boigny, à qui nous avons offert des vivres et non-vivres. En décembre 2021, nous avons offert 1200 jouets aux enfants de 13 villages de Guiglo. Enfin, à côté de cela, nous avons financé le mois dernier (février 2022), le projet de champ de manioc proposé par notre section de Gahably à Guiglo.

Peut-on dire à tort que le MJS est une organisation politique masquée sous le couvert du social ?

C’est s’inscrire en faux que de dire cela. Je tiens à dire que le mouvement jeunesse solidaire est apolitique. Il est purement social. Il travaille sur 04 axes essentiels qui sont : l’éducation, la santé, le social et le développement local.

Vos projets à court, moyen et long terme.

Nous avons présentement sur notre table un tas de projets de jeunes que nous étudions. Nous souhaitons les aider à réaliser leurs projets, leurs rêves pour les rendre autonomes à la longue.

Pensez-vous être vraiment à la hauteur ? 

Je crois que cette tâche est loin d’être facile. Elle est difficile mais, nous avons toujours su dompter des difficultés, nous avons relevé des défis qui paraissaient à priori impossibles. Nous sommes déterminés et je crois que nous serons plus qu’à la hauteur.

Pourquoi choisir d’œuvrer dans le social ?

Nous estimons qu’en faisant du social, nous contribuons inéluctablement à l’amélioration des conditions de vie des autres et protégeons de facto leur dignité.

Madame Bly Elysée Épouse Toulon, nous sommes déjà au terme de notre entretien. Quel message pouvez-vous lancer à l’endroit de tous ces jeunes qui suivent ?

Je voudrais marquer une pause avec votre accord pour remercier d’abord votre rédaction qui vous a mandaté de venir nous rencontrer. A la jeunesse de la Côte d’Ivoire, mon message est un appel à l’adhésion au Mouvement Jeunesse Solidaire, c’est un appel à l’autonomie des jeunes. À nos membres, nous demandons de croire en nous-mêmes et de travailler pour permettre au MJS d’atteindre ses objectifs suscités.

Propos recueillis et retranscrits par Laine Gonkanou, correspondant régional

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