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Milieu estudiantin ivoirien/ Le SG de la FESCI, Assi Fulgence Assi interpellé #fesci


A titre d'illustration.Ph.dr

A titre d’illustration.Ph.dr

Abidjan, 13-04-16- (lepointsur.com)- Au 3e jour de la grève et des manifestations des étudiants pour la satisfaction de leurs revendications, le Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Assi  Fulgence Assi a été interpellé par les autorités ivoiriennes, selon un de ses lieutenants, joint par téléphone mercredi 13 avril 2016 en début d’après-midi.

« …Effectivement, le SG, le camarade Assi Fulgence Assi a été arrêté par les policiers ivoiriens. L’arrestation a eu lieu à Yopougon hier aux environs de 23 heures GMT, alors même que le SG est allé rencontrer un de nos camarades qui après avoir été condamné  à 3 mois de prison, suite aux évènements qui se sont produits sur l’espace universitaire  en novembre 2015 qui a enregistré la mort de l’étudiant Wilfried Konin, il a été cueilli par des hommes en uniforme (…) nous ne savons pas encore, où il a été conduit… »  Précise le membre du BEN de la Fesci.

Cette interpellation serait-elle liée à la déclaration pondue par Assi Fulgence Assi , mercredi 12 avril 2016, dont le pointsur.com a reçu copie ? Tout  porte à croire. En effet, dans ladite déclaration, au titre évocateur « Les étudiants ne quitteront pas leur cité au profit des athlètes », le premier responsable de l’association estudiantine n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer les violations et autres manquements des droits des étudiants ivoiriens.

Ruant dans les brancards, il a dénoncé avec la dernière énergie le comportement  des autorités, à travers le non respect de leurs engagements au lendemain de la réouverture des Universités après 2 ans de fermeture. « Les amphithéâtre sont transformés en dortoirs  par  les étudiants chaque nuit; certains étudiants sont obligés de quitter les banlieues d’Abidjan (Anyama, Bingerville, Grand- bassam, Dabou) chaque matin  pour  se rendre au cours. D’autres étudiants dorment dans les quartiers précaires à hauts risques.

En dépit de ces nombreux problèmes de logement auxquels sont confrontés les étudiants,  l’Etat ivoirien reste insensible  aux  pleurs et lamentations des étudiants. Pire, les autorités ivoiriennes ont en projet de réquisitionner,  la cité du campus  où  résident plus de 3000 étudiants, pour une période  de 13 mois,  les  expulsant ainsi les résidences  de la cité… » A martelé Assi Fulgence Assi .

Non sans exiger la libération des étudiants et élèves interpellés, suite aux manifestations. Cette opération qui intervient au moment même, où, selon des étudiants de l’UFR des sciences en santé,  des négociations avec les autorités sont engagées pour trouver une issue heureuse aux revendications des étudiants va-t-elle jeter de l’huile sur le feu ? Attendons de voir.

 

EKB

 

 

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