Menace djihadiste en Côte d’Ivoire : Le présumé groupe terroriste nie #Terrorisme

Abidjan, le 5-7-15 (lepointsur.com)-Quelques jours après l’annonce des menaces jihadistes en Côte d’Ivoire, le présumé groupe terroriste a produit un communiqué dans lequel, il nie tout en bloc.

Après les attaques des localités de Nara et de Fakola aux frontières  maliennes de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire, une information, relayée par de nombreux média, aussi bien nationaux qu’internationaux faisait échos d’une imminente attaque du groupe djihadiste Ansar Dine dans les deux pays précités. Cette information, selon le confrère Apanews a été battue en brèche par  le groupe terroriste à travers un communiqué.

« Nous affirmons que notre groupe, comme très bien connu, est un groupe islamique local visant à faire appliquer la charia d’Allah dans cette terre bénie (Mali) »,  indique  le communiqué.

Par ailleurs, le même communiqué souligne que le groupe Ansar Dine a bel et bien mené un certain nombre d’actions dans plusieurs régions du Mali au cours de l’année 2015 contre notamment l’armée malienne, ainsi que d’autres forces internationales. Evidemment, ces opérations se sont soldées par des pertes en vies humaines, dont 7 du côté de Ansar Dine.

Lesdites opérations, soutient  toujours le  communiqué  « ont été effectuées par les Macina Bataillons et le  Khalid Ibn Al Walid, qui relèvent  du groupe, et ce,  dans le cadre où notre guerre continue contre les Croisés et leurs supplétifs ».

Au demeurant, le groupe jihadiste reconnaît  avoir perdu 7 éléments particulièrement  pendant son assaut contre la ville malienne de Nara, près de la frontière mauritanienne, le 27 juin 2015.

Pour rappel, créé en 2012 par le leader touareg Iyad Ag Ghali, Ansar Dine par sa perspicacité a pu occuper une grande partie du nord malien dont la ville de Kidal avant d’en être chassé, une année plus tard, par une intervention internationale menée par la France,  baptisée  « Opération Serval ».

Comme on peut le constater les présumées menaces terroristes en Côte d’Ivoire et en Mauritanie qui ont fait tremblé les deux régimes et qui continuent de faire couler encore beaucoup d’encre et de salive n’ont pas encore fini de livrer leurs secrets.

EKB

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