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[Médias/Première édition du prix CAIDP pour l’accès à l’information] 12 nominés, aucun lauréats


Abidjan, 13-12-2019 (lepointsur.com)  Le Réseau des journalistes pour l’accès à l’information en Côte d’Ivoire (REJAIP-CI), présidé par Antoine Doudou, en partenariat avec la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP), a organisé ce vendredi 13 décembre 2019, à l’auditorium de la primature à Abidjan-Plateau, la première édition du prix CAIDP avec 12 nominés, dont aucun lauréat.

Selon le président du jury, Mam Camara la non désignation d’un lauréat pour cette première édition de ce prix est dû au fait du non-respect du critère majeur de sélection.

«Si vous ne saisissez pas la CAIDP dans la réalisation de votre article, on estime que vous n’êtes pas éligible, car vous ne respectez pas le critère de base. C’est la seule raison qui a fait dire aux jurys que cette année il n’y aura pas de prix décernés aux nominés», a expliqué Mam Camara, président du jury du premier prix CAIDP pour l’accès à l’information, tout en indiquant que les productions ont été abondantes et de bon niveau.

A en croire monsieur Camara en effet, après la lecture et après le travail effectué par les membres du jury sur les productions, le jury s’est rendu compte que parmi les 12 nominés seul un a saisi la CAIDP dans la réalisation de son travail. Or, «on estimait que le prix a été instauré pour faire la promotion de la CAIDP et de la loi. Le public a besoin de savoir qu’une belle production journalistique dans un grand genre a eu quelques contraintes pour l’accès à l’information que la CAIDP a décanté», a déclaré Mam Camara. Et d’ajouter : «On ne pouvait donc pas évaluer toutes ces bonnes qualités sur la seule personne qui a respecté cela. Donc on a estimé que cette année il fallait encourager toutes les productions, tous les journalistes qui ont travaillé à cela, et emmener le réseau à faire une bonne promotion dans les rédactions avec critères claires, afin d’emmener les journalistes dès maintenant à aller vers des sujets d’investigations des genres et puis éventuellement s’il y a des difficultés saisir la CAIDP», a-t-il poursuivi.

Mam Camara, président du jury du premier prix CAIDP pour l’accès à l’information

Quant au président du réseau Antoine Doudou, il a exprimé toute la gratitude de son organisation au ministre de la communication Sidi Touré, président de cette première édition du prix CAIDP pour l’accès à l’information, qui s’est fait représenter à cette cérémonie par son directeur de cabinet adjoint, Miézan Ezo, pour l’appui institutionnel qu’il a apporté à ce prix.

Le prix CAIDP pour l’accès à l’information, est un prix qui met un point d’honneur à la pratique et la promotion des grands genres journalistiques, tels que l’enquête, le dossier, le reportage et l’interview. Il a été instauré par REJAIP-CI en collaboration avec la CAIDP, pour encourager les journalistes à l’usage de la loi n°2013-867 du 23 décembre 2013, relative à l’accès à l’information d’intérêt public, dans la pratique du journalisme d’investigation et de la pratique et la rédaction des grands genres journalistiques.

«Ce prix s’inscrit dans la politique du réseau de vulgariser les textes relatifs à l’accès à l’information d’intérêt publique, de promouvoir les droits de l’accès à l’information d’intérêt public, de créer un cadre d’échange dynamique et permanent entre les journalistes et la CAIDP, d’encourager également les plaidoyers partout où besoin est pour la prise de décision visant à faciliter l’accès aux documents publics et à appuyer toute initiative visant à promouvoir ou traduire dans les faits les activités de promotion de l’accès à l’information d’intérêt public», a affirmé, pendant son allocution, le secrétaire général de la CAIDP, Koné Mamadou.

Par ailleurs, le prix CAIDP pour l’accès à l’information, est une valorisation des compétences des journalistes et constitue un Canal pour réconcilier les auditeurs, les téléspectateurs et les internautes avec les valeurs de la profession. Car, il permet de lutter contre les rumeurs et les fakes news et constitue un incitateur à la pratique de la bonne gouvernance.

Georges Kouamé

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