Duékoué, le 01-08-2023 (lepointsur.com) « La marche sportive pour la paix et la cohésion sociale », organisée à Duékoué le samedi 29 juillet dernier par le Préfet de la région du Guémon, devant rassembler tous les politiciens du Guémon et raffermir davantage leurs rapports sociaux, n’a pas atteint le résultat escompté. Pour preuve, l’absence très remarquée de plusieurs cadres politiques issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), du Front populaire ivoirien (FPI), du Parti démocratique de Côte d’Ivoire- Rassemblement démocratique africain  (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI).

En tête de peloton, « Maman Boya » honoré et son staff ont honoré le Préfet Ibrahima Cissé

Le samedi 29 juillet 2023, à la place publique de Duékoué, des candidats et autres cadres du parti au pouvoir (le RHDP) aux candidats indépendants pour les élections à venir, en passant par ceux de l’opposition (FPI, PDCI-RDA et PPA-CI), tous ont brillé par leur absence à « la marche sportive pour la paix et la cohésion sociale », organisée par le Préfet Ibrahima Cissé à leur intention. Pourtant, cette activité avait pour but de réduire les différences entre les personnalités politiques du Guémon et raffermir leurs rapports sociaux en vue des élections locales apaisées en septembre prochain.

Personnalités politiques au nombre desquelles figurent l’ex-secrétaire d’État Serey Doh Célestin, président du Conseil régional du Guémon et candidat à sa propre succession, sous la bannière du RHDP; M. Honoré Guibony, maire RHDP de la Commune et candidat à sa propre succession ; l’honorable Flanizara, député RHDP de Duékoué commune; le “Baobab’’ Doumbia, député RHDP de Duékoué sous-préfecture; Doh Simon, président du groupe parlementaire PDCI-RDA et candidat à la présidence du Conseil régional du Guémon ; Billaud Zéréoué Daniel ; candidat du PPA-CI à la présidence du Conseil régional du Guémon ; Kpahi Eloire, dissident PPA-CI et candidat indépendant à la présidence du Conseil régional du Guémon ; Nestor Bako, candidat indépendant à la présidence du Conseil régional du Guémon et Tahi Glaou, candidat indépendant à la mairie de Duékoué…

La marche sportive pour la paix et la cohésion a raffermi davantage les liens entre « Maman Boya » et les autres participants

Contrairement à ces personnalités politiques, figures de proue de la région du Guémon, seule Mme Georgette GIELEN dite “Maman Boya’’, première femme candidate indépendante à la mairie de Duékoué a pu honorer personnellement de sa présence, le rendez-vous du Préfet Ibrahima Cissé. Et ce, en mobilisant tous les 50 membres de son équipe de campagne.

Interrogée en marge de cette activité sportive à caractère inclusif, elle a vivement déploré des autres politiques. Poursuivant, elle a indiqué que ce moment était une aubaine pour que les politiciens déposent leurs mentaux de politiciens, de malentendus, leur hache de guerre à la maison pour venir autour du Préfet Ibrahima Cissé en tant qu’artistes de paix et de développement. Par conséquent, elle a notifié que la politique ne doit pas rimer avec la haine, la guerre. Pour elle, la politique est la saine appréciation des réalités du moment. D’où son message suivant : « Être adversaires politiques ne saurait dire que nous sommes des ennemis. Malheureusement cela est monnaie courante en Côte d’Ivoire et plus particulièrement dans la région du Guémon ».

Début de l’activité sportive par le salut aux couleurs nationales

Précisons que le train de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Guémon pour des élections locales apaisées étant déjà en marche, il appartient désormais aux candidats indépendants ; aux cadres des différentes formations politiques (RHDP, PDCI-RDA, PPA-CI et FPI) d’y prendre place, en adhérant sincèrement aux messages de paix et de fraternité lancés par le Préfet Ibrahima Cissé ; le médiateur délégué de la République dans le Guémon ; M. Gauze, Commissaire-superviseur de la CEI et de “Maman Boya’’, candidate indépendante à la Mairie de Duékoué, pour stabiliser cette région qui a profondément été balafrée par la crise post-électorale de 2010 et les différentes violences intercommunautaires.

Laine Gonkanou, correspondant régional

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