Politique

Mamadou Koulibaly (Lider) : « Ce sont les conséquences de notre refus de lutter à Abidjan… »


Abidjan, le 15-8-15 (lepointsur.com)-De sources concordantes, le meeting de la Coalition nationale pour le changement (CNC), présidée par Charles Konan Banny a vu ses installations saccagées  par des jeunes, se réclamant du RDR. Comme, il fallait  s’y attendre, la réaction de Mamadou Koulibaly, leader et porte-parole de ladite coalition ne  s’est pas fait attendre.

Le ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly indexé

« Ce qui se passe à Korhogo ne surprend guère puisque nous refusons de nous battre à Abidjan pour des conditions d’élections démocratiques », a dit M. Koulibaly, président de Liberté et démocratie pour la république (LIDER), sur sa page Twitter. Selon le président de LIDER, ce meeting a été « autorisé » par la mairie de Korhogo, mais « interdit » par les militants du maire, Amadou Gon Coulibaly, également secrétaire général de la Présidence de la République.

Pour rappel,  M. Koulibaly, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre, leader et porte-parole de la plate-forme  a appelé la CNC à « lutter jusqu’à l’obtention de conditions justes » pour une élection, « sans effusion de sang », contrairement à celle de 2010 où il s’en est suivi une crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts. Le président de Lider, par ailleurs, membre fondateur de la Coalition nationale pour le changement n’a toujours pas su accorder ses violons avec certains membres de ladite coalition quant aux stratégies et son  mode de fonctionnement. Pour autant, avait-il rué dans les brancards pour brocarder certains membres de la CNC au sortir d’un meeting à Koumassi, où il avait brillé par son absence. Mieux, il avait menacé de quitter la plate-forme, avant de  reculer.

La Coalition nationale pour le changement souhaite rencontrer le chef de l’Etat pour « discuter des conditions »d’organisation de l’élection, à deux mois de la présidentielle, remettant en cause la Commission électorale indépendante (CEI, chargée d’organiser le scrutin) jugée « déséquilibrée » au profit de Alassane Ouattara, candidat à sa succession.

EKB

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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