Les enfants de maintenant. ‘’Maintenant’’ a désormais ses enfants comme avant les enfants de kouadio, de Koné, de Yéo, de Zadi…

Quand les parents veulent démissionner, leurs enfants reviennent à Maintenant et aux servantes. Vous êtes chez un ami, en train de suivre le journal ou une émission, l’enfant de l’ami vient changer de chaîne pour suivre son dessin animé ou Novelas.

Et vous entendez cet ami ou sa femme dire : « Junior, Grassoo, Moayé (les prénoms en vogue), c’est quoi ça ? Donne-moi la télécommande. »
« Je veux paaas ! » réplique l’enfant. Et les parents de dire : « Hummm les enfants de maintenant ! »

‘’L’enfant de Maintenant a pris la place de l’enfant de Monsieur X… ou Mme Y… Aujourd’hui, c’est l’enfant de Maintenant qui est le maître de la maison. C’est l’expression de notre amour pour nos enfants.’’

Et ça s’arrête là. L’enfant de Maintenant a pris la place de l’enfant de Monsieur X… ou Mme Y… Aujourd’hui, c’est l’enfant de Maintenant qui est le maître de la maison. C’est l’expression de notre amour pour nos enfants. On ne doit rien leur refuser, sinon Maintenant et ses enfants vont se fâcher.

C’est là commence la démission et ses conséquences incalculables et irréparables. Je connais un médecin. Dès que ses enfants ouvrent la porte à un visiteur, ils rentrent dans leur chambre et le laissent avec le visiteur. Leur père médecin les a élevés comme ça.

‘’C’est là commence la démission et ses conséquences incalculables et irréparables.’’

Ainsi, ils ne peuvent pas écouter un visiteur exposer sa préoccupation et aller la propager dans la ville. Ce médecin n’aime-t-il pas ses enfants ?

Quand nous fuyons nos responsabilités au profit de Maintenant et des servantes, ne venons pas dire que c’est l’institution école qui a failli. La meilleure éducation, c’est à la maison. L’école a pour rôle de dispenser plus le savoir, le savoir-faire que le savoir-être.

Par Pascal Kouassi

NB : le titre est de la rédaction

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