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Lutte contre la tuberculose : Les acteurs sensibilisent les populations #Santé


Poste mobile de détection de tuberculose

Poste mobile de détection de tuberculose

En prélude à la journée mondiale de la tuberculose en Côte d’Ivoire, Alliance Côte d’Ivoire en collaboration avec le COLTMR, le PNLT et l’OMS étaient le jeudi 24 mars 2016 à l’EPP Adjamé Santé 1 dans la commune d’Attecoubé pour sensibiliser les riverains sur cette maladie. Cette année, le thème qui a été retenu est : ’’Unissons pour vaincre la tuberculose’’.

Selon Dr. Offia Coulibaly Madiara, Directrice exécutive d’Alliance Côte d’Ivoire, les acteurs communautaires jouent un rôle très important dans la lutte contre la Tuberculose. « Mais, nous vous invitons à fréquenter les centres de santé si vous sentez les symptômes de cette maladie. Aussi, si les agents de santé viennent dans votre maison pour les vaccinations, réservez-leur un accueil chaleureux car ils sont là pour vous soigner », a-t-elle dit. Pour elle, la journée du communautaire est l’occasion pour Alliance Côte d’Ivoire de communiquer sur la contribution de la société civile, des ONG, des autres partenaires publics dans la lutte contre la tuberculose en Côte d’Ivoire.

Le repentant de la ministre de la santé a salué la mobilisation d’Alliance Côte d‘Ivoire et des partenaires à l’occasion de cette journée. Faisant le bilan de la réponse nationale face à l’épidémie tuberculeuse est baisse en Côte d’Ivoire. « D’immense progrès ont été faits ces derniers années en matière de lutte contre la tuberculose, mais ils demeurent insuffisants au regard des indicateurs », a noté Dr. Kouakou Jacquemin, Directeur-coordonnateur du Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT).

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), la tuberculose sévit de façon persistante dans les pays

Une patiente sacrifiant la tradition administrative avant la detection

Une patiente sacrifiant la tradition administrative avant la detection

économiquement défavorisés surtout dans les milieux où sévissent notamment la malnutrition, les mauvaises conditions sanitaires, un surpeuplement et un manque de suivi médical. Il s’agit notamment de l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient.

« Ces différentes régions du globe, affirme l’Organisation internationale, regroupent 85% de tous les cas de tuberculose. » Dans ces pays, en effet, la fréquence de la tuberculose dans les prisons est souvent 100 fois plus élevée que dans la population générale. En Occident, la maladie est plus répandue dans les milieux défavorisés, chez les autochtones, les sans-abri, les consommateurs de drogues intraveineuses, les personnes atteintes de sida et celles qui sont nées dans un pays où la tuberculose est fréquente.

En Côte d’Ivoire, le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT), dans son plan stratégique 2012- 2015, fait remarquer que malgré les efforts consentis par le gouvernement en matière de prise en charge de la tuberculose, cette maladie continue de progresser. Elle indique qu’au cours des cinq dernières années, le nombre des malades s’est accru, passant de 21 204 malades en l’an 2006 à 23 210 malades en 20.

Cette année le PNLT prévoit organiser en collaboration avec Alliance-Côte d’Ivoire  et ses partenaires, les tournées dans les 17 localités de l’intérieur du pays. Le diagnostic et le traitement de la tuberculose dont 23.749 cas, ont été décelés en 2014, sont gratuits en Côte d’Ivoire, y compris dans les prisons.
Quant au PNLT, il a pour mission de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose par des activités de type promotionnel, préventif, curatif et de recherche.

Le Programme National de Lutte Antituberculeuse (PNLAT) a réalisé des progrès importants en maintenant à plus de 85% le taux de détection et à plus de 86% le taux de succès thérapeutique depuis 1995. Ces efforts ont permis de réduire l’incidence de la tuberculose, toutes formes confondues, de 107 cas pour 100 000 habitants en 2000 à 89 cas pour 100 000 habitants en 2015, soit une réduction de 17 %.  Cette performance résulte d’un engagement soutenu du ministère de la Santé et de ses partenaires.

I.K

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