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Lutte contre la pauvreté : le Ministre du Commerce soutient un projet d’autonomisation des femmes et des jeunes #Entreprenariatinclusif


Le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, parrain de la cérémonie de lancement du projet de recherche piloté par la CAPEC.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 3-10-2017) Parrain de la cérémonie de lancement du projet de recherche piloté par la CAPEC (Cellule d’Analyse de Politiques Economiques du Cires), le mardi 3 octobre 2017, qui s’articulait autour du thème ‘’Inclusion économique des jeunes et des femmes par l’entreprenariat inclusif : cas de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Kenya’’, le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME a assuré les  chercheurs de cette cellule de son entier soutien.

« Des dispositions seront prises pour renforcer le partenariat entre la CAPEC et mon Département ministériel dans la conduite de ce projet. Mes services sont disponibles pour vous faciliter la collecte des informations. Je reste attentif aux résultats des travaux qui seront pris pour renforcer le partenariat entre la CAPEC et mon Département ministériel dans la conduite de ce projet. », Notait le Ministre Souleymane Diarrassouba.

Pour lui, en effet, les meilleures stratégies et types de coopération en vue d’accélérer la création d’emplois, l’autonomisation des femmes et la réduction de la pauvreté demeurent indispensables pour maintenir l’essor économique que la Côte d’Ivoire enregistre depuis le PND (Plan National de Développement) initié depuis 2012 par le gouvernement ivoirien sous la houlette du Président Alassane Ouattara.

Ce qui, selon le Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, a permis au pays d’enregistrer « une reprise économique rapide et forte après la crise postélectorale ». Toujours selon lui, cette reprise a contribué à faire passer le taux de croissance du PIB de -4,4% en 2011 à 10,7% en 2012 ; 9,2% en 2013 ; 8,5% en 2014 et 9,5% en 2015. « Ces résultats sont attribuables à une augmentation des investissements publics et privés », soutient-il. Et à la clef, une augmentation de 14% de l’emploi entre 2012 et 2014 et une réduction de la pauvreté, passant de 48,9% en 2008 à 46,3% en 2015.

Il ne manque pas de souligner que le projet d’entreprenariat inclusif soutiendra la 2e phase de ce Plan dit PND 2016-2020 qui envisage de traiter les défis du développement humain avec pour axes majeurs, la mise en place de mécanismes favorisant l’emploi des jeunes, le soutien aux producteurs ruraux, un système de protection sociale qui renforce la résilience et la capacité productive des ménages pauvres et vulnérables.

Pour le Ministre Souleymane Diarrassouba, les entreprises inclusives existent dans le monde et leur nombre est en croissance. Ainsi, « selon la Commission européenne (2014), les banques multilatérales de développement ont investi plus de 15 milliards de dollars dans des approches commerciales inclusives. Au Kenya, M-PESA a transformé la façon dont 15 millions de personnes transfèrent de l’argent, à travers l’accès à un téléphone mobile. En Inde, Jain Irrigation Systems Ltd. a travaillé avec plus de 30 millions de petits agriculteurs pour les former à l’irrigation par goutte à goutte afin qu’ils puissent cultiver davantage en utilisant moins d’eau. » Rappelle-t-il.

Puis d’indiquer que le partenariat de son département avec la CAPEC contribuera à endiguer certaines lourdeurs inhérentes aux  investissements relatifs à l’entreprenariat inclusif. Il s’agit notamment de « l’absence de cadre légal et réglementaire efficace ; d’une faible capacité des structures de financements conventionnelles à financer des entreprises inclusives, et des coûts élevés pour les entreprises lors de l’achat auprès de producteurs et de la vente aux consommateurs dans des régions rurales éloignées où la logistique fonctionnelle et les systèmes de distribution peuvent être absents ; et l’indisponibilité d’informations sur les besoins, les préférences des consommateurs au bas niveau de l’échelle, sur la capacité de production des petits agriculteurs et des femmes, ou sur les prix du marché. »

Idrissa Konaté

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