[Lutte contre la pauvreté] Le Fonds « Lives and Livelihoods » se félicite de ses performances
Abidjan, le 02-08-2021 (crocinfos.net) Le Fonds « Lives and Livelihoods » continue d’obtenir des résultats malgré la pandémie et maintient des projets en réserve en sa cinquième année d’opération.
Dans un communiqué de presse de ce jour, Docteur Waleed Ahmad J. Addas, directeur du Fonds « Lives and livelihoods » (LLF), est déterminé à lutter contre les inégalités pouvant compromettre les objectifs de développement à long terme en matière de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base. « Notre détermination à promouvoir le développement durable n’a fait que se renforcer face aux défis sans précédent créés par la pandémie de coronavirus », indique-t-il.
Selon lui, en temps de crise, les inégalités se creusent et les communautés vulnérables peuvent être laissées pour compte. « C’est pourquoi le Fonds LLF a adapté ses projets de résilience à la COVID-19, sans pour autant compromettre les objectifs de développement à long terme en matière de santé, d’agriculture et d’infrastructures de base », explique-t-il.
Docteur Waleed Ahmad J. Addas en veut pour preuve, la mise en place d’un écosystème solide qui s’appuie sur le mécanisme de financement innovant, sur leur groupe engagé de donateurs et de maîtres d’œuvre. « Tous ceux qui participent à cet effort considérable sont extrêmement fiers de la manière dont le Fonds LLF contribue à faire du monde un endroit plus équitable et durable. Nous constatons d’excellents progrès sur le terrain et entendons maintenir la dynamique des projets », promet-il.
Le Fonds LLF utilise un modèle de financement innovant qui associe les subventions des donateurs régionaux et internationaux aux capitaux de prêt de la Banque islamique de développement (BID) pour offrir des prêts concessionnels. Et ce, en alliant les subventions et les prêts abordables, le Fonds débloque des capitaux pour les pays membres et les secteurs de développement qui ne seraient normalement pas en mesure d’accéder à un niveau de financement plus élevé. Le financement mixte ne permet pas seulement de répondre aux besoins immédiats, mais de stimuler un changement fondamental pouvant créer des débouchés en faveur de millions de personnes défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes.
Le Fonds LLF est la plus grande initiative de développement du genre au Moyen-Orient et intervient dans 33 pays membres de la BID. Au mois de mars 2021, à la 9ème réunion du comité d’impact, le Fonds LLF a passé en revue les progrès réalisés dans les différents projets. Les membres du comité ont salué la gestion et les contributions du président sortant représentant le Fonds d’Abu Dhabi pour le développement, M. Ahmed Al Kalbani, avant de passer le témoin à M. Joe Cerrell, directeur général de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Les pays les moins avancés du monde sont confrontés à des défis de taille, qui vont de la pauvreté endémique aux chocs économiques, en passant par les catastrophes naturelles et d’origine humaine, et les maladies transmissibles », a-t-il dit.
Au nom de la Fondation Bill & Melinda Gates, il s’est dit honorer de présider le comité d’impact et de jouer son rôle en aidant le Fonds LLF à doter les pays membres des moyens de relever les défis immédiats et à long terme à la vie et aux moyens de subsistance de leurs populations.
Pour renforcer davantage les résultats et l’impact du Fonds, le comité d’impact a adopté une approche axée sur les résultats afin d’améliorer la gestion des projets de développement grâce à une surveillance et à un compte rendu rigoureux des réalisations, des résultats et des impacts de manière globale et intégrée. Cette approche fondée sur les meilleures pratiques devrait permettre d’optimiser les résultats des projets en maintenant une gestion agile et adaptative pendant leur mise en œuvre.
À ce jour, les donateurs du Fonds ont approuvé des projets pour un montant cumulé de 1.34 milliards de dollars des États-Unis en Afrique et en Asie depuis sa création en 2016.
La rédaction