Abidjan, le 25-8-15 (lepointsur.com)-Les rédacteurs en chef des médias ont suivi une formation mardi 25 août 2015, à la Maison de la presse d’Abidjan (MPA). Ce, dans le cadre du projet dénommé : ‘‘Pour des Elections paisibles en Côte d’Ivoire’’, initié par l’Observatoire de la liberté de la presse, de l’éthique et de la déontologie (Olped), avec le concours de Open society initiative for west africa (Osiwa), afin de renforcer les capacités des journalistes.

Plusieurs rédacteurs en chef ont répondu présent à la formation

Pour le président de l’Olped, Zio Moussa,  c’est l’occasion pour les responsables du contenu des différentes publications ou diffusions en Côte d’Ivoire de se remettre en cause. « Depuis 2010, les journalistes ivoiriens n’ont pas bonne presse. Ils sont taxés de journalistes de la haine, il faut tourner cette triste page. » A-t-il conseillé,  ajoutant par ailleurs, « tourner la page ne veut pas dire qu’elles (tristes pages) n’ont pas été écrites avec des auteurs identifiables. » C’est pourquoi, soutient-il « aucune formation n’est de trop. » Une initiative soutenue par le représentant du ministère de la Communication, Bamba Inza qui souhaite que les journalistes soient de « véritables ambassadeurs de la paix. »

Abordant « Processus électoral« , l’un des sous-thèmes de la formation, M. Gbané Bourahima, maître assistant en droit à l’Université Félix Houphouët-Boigny et ancien membre de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a entretenu les hommes de médias sur la « responsabilité »  des rédacteurs en chef.  « La presse a son rôle à jouer pour la sérénité du processus électoral. » A t-il réaffirmé.

Aussi, a-t-il invité les différents responsables du contenu et de la cohérence des différents articles d’une publication à accompagner le processus électoral et consolidé leur engagement à respecter les normes d’éthique et déontologie pour favoriser des élections paisibles.

Pour la première journée, il a passé au peigne fin des sujets comme, médias et élections, le code électoral, le scrutin, le

M. Gbané Bourahima le formateur

dépouillement et le résultat ainsi que la prévention et la gestion des conflits. Toute chose qui achève de convaincre que le processus électoral n’est pas aussi simple qu’on le pense. « Il appartient aux journalistes de rendre simple ce qui est compliqué, et cela aussi, est l’une de nos missions. » A conseillé le président de l’Olped, Zio Moussa.

La journée de clôture prévue pour mercredi 26 août 2015, traitera du code pénal de 2008. Un code pénal que Zio Moussa qualifie de sévère, relativement à « la haine, le tribalisme, la xénophobie, le racisme, etc ». Qu’il entretient.

Selon l’initiateur du projet : ‘‘pour des élections paisibles en Côte d’Ivoire« ,  la formation s’étendra aux Secrétaires de rédaction puis aux journalistes politiques.

S.Koné

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