Littérature/ » La sorcière innocente » de Ouolieu Eugène dédicacé


Man, 15-12-2017 (lepointsur.com) Ouolieu Eugène, a procédé mercredi 13 décembre 2017, à  la présentation de son recueil de nouvelles intitulé ‘’La sorcière innocente’’, au collège catholique St Martyrs de L’Ouganda, en présence des directeurs régionaux de l’Education nationale et de la Culture.

Instituteur, conseiller pédagogique, l’auteur a pendant plus d’une décennie observé et vécu les réalités de la vie pénible d’un instituteur en poste dans une contrée déshéritée.

De sorte à révéler des effets pervers de la société, Ouolieu incite chaque lecteur à découvrir à travers son ouvrage  »La sorcière innocente’’, ce qu’il en est exactement.

En effet, une mère perd son fils et est accusée par  la société de l’avoir tué. Et pourtant…  »La sorcière innocente » est en effet,  un recueil de trois nouvelles variées dans le volume, que dans la thématique.

Il  relate des drames sociaux notamment  la sorcellerie en Afrique ; l’imprévisibilité de l’amour qui dérègle parfois toute une vie; la persistance des clichés sociaux à l’encontre de la femme.

Rédigé avec des mots simples qui font écho au vers de Louis Aragon, « les mots français gardent l’espoir d’un trouble sens. Comme un pré qui ne  peut oublier qu’il a plu. Les plus simples d’entre eux ont le plus de puissance et vibrent longuement d’un accord résolu.»

Des mots simples qui bouleversent le lecteur et lui donne d’appréhender les aspérités du métier d’instituteur, de maître, de sculpteur et des personnalités. L’œuvre annonce la naissance d’un auteur qui, tels les propos de la grande royale, dans l’aventure ambiguë de Cheick Hamidou Kane, est un enfant qui  »apprend à marcher.

Il ne sait pas ou il va, il sent seulement qu’il faut qu’il lève un pied et le mette devant. Puis qu’il lève l’autre et le mettre devant le premier », indique Prosper E, enseignant en Lettres Modernes et préfacier de l’ouvrage.

Ce sont au total trois croustillantes nouvelles compilés dans ce recueil de 124 pages. ‘’Eh Fanta dénie?’’ et ’’La maîtresse était obligée’’ sont les deux autres nouvelles de cet ouvrage.

Doumbia Balla Moise, correspondant régional 

 

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