Alger, 25-08-2020 (lepointsur.com) Le Média des luttes progressistes, l’Avant-Garde Algérie, informe ses lecteurs et lectrices que son site n’est plus accessible en Algérie depuis hier, dimanche 23 août 2020.

Les autorités algériennes ont procédé, encore une fois, au blocage de son accès en Algérie. La première fois fut le 14 mai dernier. Comme les raisons de ce blocage  n’ont jamais été expliquées, celles de son rétablissement, 20 jours plus tard, n’ont plus.

Cet acte ignoble démontre le caractère autoritaire et despotique du pouvoir algérien qui, en s’en prenant au peuple qui revendique pacifiquement un changement radical du système et une transition démocratique depuis février 2019, s’attaque aussi à la presse libre, premier soutien de  l’esprit contestataire de la révolution populaire en Algérie.

Les fermetures et blocages des médias, le harcèlement et l’emprisonnement des journalistes à l’instar de notre confrère Khaled Drareni et les attaques systématiques contre les sites d’information électroniques affirme le caractère dictatorial du pouvoir algérien qui oeuvre afin d’étouffer toutes les voix populaires, militantes et journalistiques qui aspirent à la libération du peuple algérien et de sa presse.

Le responsable de l’Avant-Garde Algérie, Meziane Abane, dénonce cette énième attaque contre la presse, exige la levée du bouclier sur cette dernière et appelle à la libération de tous les journalistes incarcérés dont Khaled Drareni, devenu aujourd’hui le symbole du combat de toute une corporation qui souffre depuis des décennies des griffes autoritaires et militaires du pouvoir et des attaques islamistes durant les années 1990.

La presse n’est pas un crime.

La liberté de la presse est un droit universel et inaliénable.

Halte à la censure.

Liberté pour tous les détenus d’opinion.

Liberté pour Khaled Drareni.

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