Libération du Président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé : Pourquoi des ivoiriens y croient dur comme fer #CPI


Le Président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé confiants (PH/DR)

Abidjan, 01-10-2018 (lepointsur.com) Quelques mois après, l’on assiste à la reprise du procès du Président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé, ce lundi 1er  octobre  à la HAYE.Confiants de la libération de leurs mentors, des milliers d’ivoiriens ont fait nombreux le déplacement à La Haye. Accusés de « crimes contre l’humanité», le Président Laurent Gbagbo et son ministre Blé Goudé devront plaider pour leur acquittement au cours de l’audience ce lundi.

A propos, Laurent Bigot, ancien diplomate français devenu consultant indépendant, estime que « La faiblesse du dossier contre Laurent Gbagbo a fait un tort considérable à la crédibilité de la CPI ». Mieux, selon le consultant indépendant, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale a échoué à convaincre de la culpabilité de l’ex-président ivoirien. Toute chose qui conforte les partisans du Président Gbagbo à croire dur comme fer, à la libération de leur mentor.

L’on se le rappelle, le 11 avril 2011, l’ancien Président de la république de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo était arrêté dans sa résidence par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. A l’origine de cette crise qui a fait des milliers de morts, le refus du résultat certifié par les Nations unies de la présidentielle de novembre 2010, qui proclamait la victoire de Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, par son adversaire Laurent Gbagbo, qui sera transféré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye en novembre 2011 pour y être jugé pour « crimes contre l’humanité ».

La répression de la marche vers le siège de la Radiotélévision ivoirienne (RTI) le 16 décembre 2010, celle de la manifestation des femmes le 3 mars 2011 à Abobo, le bombardement au mortier d’un marché d’Abobo le 17 mars 2011 et des massacres dans le quartier de Yopougon le 12 avril 2011 sont entre autres charges imputés au Président Laurent Gbagbo selon Fatou Bensouda, la procureure de la CPI.

Opportune Bath

 

 

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