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Levée du mot d’ordre de boycott du RGPH/ Le comité central du FPI opte pour l’observation


Pascal Affi N’Guessan

Pascal Affi N’Guessan

Pascal Affi N’Guessan et ses camarades du Front populaire Ivoirien comme convenu ont siégé hier samedi autour de la question centrale du RGPH à la suite de la volonté du gouvernement d’inviter son parti à lever son mot d’ordre de boycott, qui plombe la bonne marche du processus du recensement, après l’avoir entamé solitairement.
Élargi à l’ensemble des responsables du FPI ayant voie délibérative sur les grands sujets qui touchent à la vie du FPI ainsi que de la nation , le Front Populaire Ivoirien a décidé à la suite de sa session du samedi 31 mai 2014, date d’anniversaire du président Laurent Gbagbo qui a été aussi fêté par les siens au cours d’une pause, d’observer les actes de bonne foi qui conditionne la levée du mot d’ordre de boycott à propos du RGPH.
Les débats entre camarades du Front Populaire Ivoirien étaient très denses, compte tenu de la maigre moisson que le gouvernement proposait au Front Populaire sur les enjeux réels qui touchent au développement du pays.
11 heures d’horloge ont été consacré à l’examen des simulations politiques qui pourraient se dégager des discussions autour de la question du RGPH, avec l’assurance de ne pas se faire prendre au piège disaient certains camarades, qui n’ont manifesté aucun gêne a dénoncé la duplicité de la communauté internationale qui attendrait beaucoup de geste de la part du FPI et qui donne peu.
La raison de la légitimité de la méfiance des camarades du Front Populaire Ivoirien se fondait sur les promesses n’ont soldé intégralement par le gouvernement à l’issu de la reprise du dialogue entre le FPI et le gouvernement tenu le jeudi 22 mai 2014 au cabinet du secrétaire d’état Ahoussou Kouadio Jeannot; ou il avait été décide de la part du gouvernement de concéder au FPI, la libération de 150 détenus politiques sur 743 au total et de 50 dégels de comptes.
Le piétinement de cette volonté de la part du gouvernement, a intégré effectivement le FPI dans le dialogue politique national n’inspire pas totalement confiance, selon les militants du FPI qui ont estimé obtenir plus de gages et de gestes forts à l’exemple de la libération totale des prisonniers pros Gbagbo, la libération des habitations des pros Gbagbos, le dégel intégral des comptes, ainsi que l’ouverture d’un large consensus au retour de Laurent Gbagbo, Ble Goude Charles de la Haye et de Simone Ehivet Gbagbo des goulags d’Odienne.
Face à cette volonté d’ensemble de réclamer ce qui est une condition non négociable pour le FPI, le gouvernement doit consentir encore des efforts dans la dynamique de ressouder tous les ressorts sociaux, c’est pourquoi le comité central à la suite de cette assise, a adressé un message aux ivoiriens ainsi qu’à la communauté internationale par la voix du président Pascal Affi N’guessan, qui s’est prêté à une interview à la fin des houleux échanges qui se sont fait dans une ambiance bonne famille.

Nous vous livrons la substance de ses propos.

« A l’invitation du gouvernement, le jeudi 22 mai dernier, le gouvernement a manifesté sa volonté de reprendre le dialogue politique avec l’opposition en informant d’un certain nombre de décisions, qu’il avait prise et qui touche en particulier à la situation administrative des cadres du FPI, à la question de la rente viagère de certaines personnalités du FPI, à la question des détenus politiques, des exilés politique, à la question des habitats qui sont à l’heure actuelle illégalement occupé ainsi qu’à la question du dégel des comptes. Le comité central a salué ces bonnes initiatives et la volonté du gouvernement de reprendre le dialogue.
Le comité central s’est félicité du début d’exécution qui a été enregistré au moment même ou il se réunissait, étant donné que ces questions n’ont pas encore trouvé une mise en œuvre totale, le comité central a décidé de tenir une session extraordinaire spéciale dans les jours à venir, pour analyser ses décisions sur la base des informations exhaustives qu’il aura, afin donc de s’engager dans le processus de négociation et de dialogue politique, sur des bases claires concrètes et objectives, c’est ce que l’on peut retenir.
Salutations vis-à-vis du gouvernement et on s’est félicité du début exécution et d’une tenue d’une session spéciale pour à la fois arrêter des modalités, d’un appel en faveur des exilés et des modalités de la reprise du dialogue politique.
La soif du FPI d’épuiser totalement tous les blocages liés aux prisonniers pros Gbagbo, aux exilés ainsi qu’à tous les autres problèmes montés de toute pièce par le gouvernement, doit être étanché définitivement d’abord, avant toute autre initiative quelconque et c’est ce que l’on peut retenir de l’aspiration qui se dégage dans l’ensemble des décisions arrêtées par le parti de Laurent Gbagbo. »

Sériba Koné

 

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