Point de Vue

Lettre ouverte au ministre d’Etat, Hamed Bakayoko/ Attention, lepointsur.com voit le dos du nageur!


Monsieur le ministre d’Etat,

lepointsur.com (Abidjan, le 26-2-2015) Nous n’avons pas la prétention, ici au journal numérique: www.lepointsur.com, d’être des démolisseurs de carrière ou d’être un journal vindicatif ou de haine, encore moins des donneurs de leçons. Mais notre devoir, c’est de défendre les valeurs qui incarnent la Liberté, la Justice, la République, le Travail, la Compétence et l’Etat de Droit. Notre seul but, en tant que républicains, filles et fils de la République, c’est de voir ce pays avancer avec des hommes et des femmes compétents, sérieux et hautement qualifiés en dénonçant ce qui a été critiqué, sous d’autres pouvoirs.

HambakEt quand dans ce pays, on parle d’exemples de réussite, d’abnégation au travail, de sérieux, de responsabilité, de hauteur et de sagesse dans l’exercice du pouvoir, vous, monsieur le Ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, faites partie de ces étoiles montantes qui brillent dans ce panorama de la politique ivoirienne et qui font rêver des enfants, motivent des jeunes et font vibrer de fierté des mères et pères.

On peut ne pas être du même bord politique et idéologique que le Ministre Hamed Bakayoko mais, la très grande majorité des citoyens de ce pays et des observateurs internationaux pensent et savent que vous abattez du gros travail et que vous avez su devenir un homme de Qualité. Vous êtes, de nuit comme de jour, au travail tel un fils, un soldat, pour permettre à cet homme, Alassane Ouattara, Président de la République, de conduire une politique de Justice sociale, d’égalité des chances pour tous, sans exclusion, à la tête de la Côte d’Ivoire.

M. Alassane Ouattara, simple citoyen Ivoirien, nous l’avons personnellement soutenu pendant de longues années, surtout en ces années de souffrance, d’exclusion dans l’opposition, où il a été traité de tous les noms d’opprobres par les pouvoirs successifs au père de la nation, le Président Félix Houphouët-Boigny. Aujourd’hui au pouvoir d’Etat, nous avons un devoir de vigilance, de conseils, de suggestions, d’encouragement pour l’immense travail accompli depuis le 11 Avril 2011.

Mais, face aux dérives, aux déculottages et à l’arrogance de certaines brebis galeuses qui, sans en avoir ni le titre, ni l’expérience, ni la compétence, « dirigent » et « gouvernent », prétendant être du District du Worodougou, comme vous, prétendant avoir votre soutien inconditionnel. En conséquence, puisque vous êtes le « fils » spirituel du Président de la République, SEM Alassane Ouattara, en plus d’être son homme de confiance, son premier ministre d’Etat et numéro deux du gouvernement. Celui dont l’amitié, la fraternité et l’écoute ne souffrent d’aucun doute, est souvent victime de ce privilège. D’autant que des personnes comme celle qui est dans notre viseur prétendent être « votre protégée ». De ce fait, elle étale ses insolences et son incompétence vis-à-vis des visiteurs de marque de la Côte d’Ivoire et à l’égard des travailleurs, des officiers de la police et des membres du protocole d’Etat en service à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Nous apprenons que malgré nos écrits si véridiques, ces personnes arriveraient à se faire décorer pour services rendus à la République. Ceux qui sont au pouvoir se croient-ils donc libres de faire ce qu’ils veulent des Institutions, en dehors de tout garde-fou, de toute prudence ? Si oui, alors on pourra désormais décorer même le fou du quartier, car une décoration en Côte d’Ivoire n’aura plus de valeur que celle de l’amitié et de la médiocrité. Et on pourra penser qu’être retenu d’une distinction honorifique de la Côte d’Ivoire n’a plus grande valeur, si même les tricheuses en sont considérées dignes.

Ces personnes tétanisent et traumatisent bon nombre de personnes et de personnalités en service. Récemment, pour n’en citer qu’une, elle a manqué de respect au Salon ministériel à un ministre de la République du Congo de passage à Abidjan, à qui, par suffisance, elle a ordonné ceci, et je cite : « Retournez sur vos pas ». Et celui-ci de lui rétorquer en gardant son calme et avec courtoisie : « Croyez-vous Madame, que vous pouvez me faire retourner sur mes pas ? Je suis ministre de la République du Congo ». Comme certains le dirait :  » On est où là ? »

Monsieur le ministre d’Etat, est-ce nécessaire de vous rappeler qu’aujourd’hui, à l’échelle d’Etat où vous êtes, avec l’avenir qu’on vous prédit, que vous n’êtes plus du Worodougou, mais de la Côte d’Ivoire entière. Croyez-vous que tous ces Ivoiriens qui ont bravé armes, morts et autres pour le Président Alassane Ouattara, pour la liberté et la démocratie, ils l’ont fait parce que le peuple de Kong se tapait sur la poitrine ou se vantait et méprisait toutes les autres régions ?

Que nenni. Diantre, d’où vient ce clanisme séparatiste qui enterrera notre beau pays, la Côte d’Ivoire ? Mon Dieu, allons-nous encore revivre ces histoires de tribalisme avec vous, jeune et vaillant défenseur de la patrie, qui avez voyagé et qui vous êtes frotté aux grandes nations qui sont devenues des puissances, parce qu’elles n’ont pensé que nation et Etat ?

Est-ce l’image que vous voulez véhiculer? Est-ce donc ce que vous souhaitez qu’on retienne des jeunes Ivoiriens et même de ceux qui se prétendent être vos protégés ? Nous vous disons aujourd’hui que certains de ceux qui sont entrain de se servir en votre nom, sont surtout les plus arrogants et malheureusement, ce sont des groupuscules incultes qui se disent parce qu’elles sont du Worodougou, elles se croient au-dessus des lois et des institutions républicaines. Nous ne le croyons pas, nous ne l’imaginons pas.

On prendrait des personnes qui n’ont quasiment aucune culture, aucun bagage intellectuel, pour en faire des hauts fonctionnaires d’Etat, parce que ces gens-là ont pour ami, frère et cousin, soit le Président de la République, soit un ministre influent de la République, comme vous, Monsieur Bakayoko Hamed.

Nous, avec la haute estime que nous avons de vous, pouvons affirmer que JAMAIS vous n’accepterez et ne devez cautionner cela surtout pour l’honneur, mais surtout pour la confiance que le Président place en vous, car vous représentez l’AVENIR. Et vous êtes un élément substantiel et central du dispositif institutionnel de la Côte d’Ivoire et du Président de la République, SEM Alassane Ouattara.

Quand, indirectement, l’on nous envoie des messages et sms des téléphones portables, pleins d’injures, d’offenses, de menaces, pour nous dissuader de défendre les valeurs de la République, ce qui fonde et incarne un Etat, parce que nous avons publié les résultats de nos enquêtes et investigations sur certaines personnes, nous disons que ces personnes-là ignorent ce que veut dire SERVITEUR DE L’ETAT, au SERVICE DE L’ETAT. Cette personne aurait été plus intelligente, plus crédible si elle apportait la preuve contraire des résultats de nos enquêtes et investigations. N’est-ce pas monsieur le ministre d’Etat HAMED BAKAYOKO ?

Vous, avant d’être ce brillant homme politique, vous avez été à notre place et rien ni personne vous a détourné de ce que vous croyiez juste, surtout en vos années de braise, de charbon. Pour ce qui nous concerne, nous ne nous détournerons pas, non plus, de l’essentiel, de la bonne gouvernance de l’Etat, car nous savons que quand on est dans le droit et la justice, le soleil brillera pour nous un jour. Quand on a une haute idée de son travail pour son pays, sa nation et son peuple, on ne cède ni aux injonctions, ni aux injures, encore moins aux menaces.

D’ailleurs, il nous revient de manière récurrente que la dame qui fait l’objet de notre lettre, dit se moquer de ce que nous écrivons sur elle, parce que tant qu’Hamed Bakayoko la protège, personne n’osera l’affronter, et la débarquer. « Bravo, on attend donc tout simplement que vous la fassiez nommer ministre des Affaires étrangères »

Monsieur le ministre d’Etat, vous avez beaucoup œuvré, vous êtes allé en prison pour toutes ces femmes, tous ces hommes qui ont soif de justice, de liberté et de démocratie vraie dans ce pays. Nous vous avons vu jouer au football dans les rues d’Abidjan, à Treichville-Arras, l’on vous a vu vous battre pour monter dans le bus, quand vous n’étiez pas encore cette grande, forte et respectée personnalité que vous incarnez aujourd’hui. Vous revenez de loin et c’est méritoire de votre part.

Les compétences, des hauts diplômés en chômage et aussi en fonction, qui ont soif de montrer et démontrer leurs expertises et connaissances sont si nombreux et légion, dans le Worodougou et dans toute la Cote d’Ivoire, que l’opinion publique ne peut comprendre le soutien que vous apportez à une personne qui n’a de compétence que son incompétence, sa médiocrité et son arrogance, en la maintenant dans une fonction hautement stratégique de l’appareil d’Etat.

Personne ne reproche à un ministre d’Etat de votre trempe, Mr Hamed Bakayoko, d’aider des parents, des amis, des ressortissants du Worodougou dont vous êtes désormais le leader incontesté. Mais, de grâce, évitez de défendre celles et ceux qui n’ont aucune considération pour ce qu’on appelle Intérêt de l’Etat et qui ne comptent que sur leurs liens personnels avec vous pour se proclamer ou se faire proclamer ou nommer « haut fonctionnaire ».

Nous savons quel travail titanesque vous abattez pour aider bonne et mauvaise graine. En parlant de cela, nous savons comment vous avez relevé et accompagner certains qui avaient pris le mauvais chemin et qui aujourd’hui, sont de très bonne graine. En jeune leader, vous savez ce que « seconde chance » peut vouloir dire pour un jeune qui a mal commencé sa vie.

Si nous disons tout cela aujourd’hui, c’est pour vous dire, à vous, au Président de la République Alassane Ouattara que nous avons tous le devoir de vous dire ce qui est une grossière anormalité dans votre gestion du pouvoir. Aucun pouvoir n’est éternel, nous ne cessons de le dire.

Les grands Hommes d’Etat, les Présidents de la République, les Chefs d’Etat, les Rois, Empereurs, Ministres et Premier-ministres laissent les traces dans l’Histoire par la qualité, la hauteur, la grandeur et la vision qu’ils ont de la gestion des femmes, des hommes et de leur pays. Les femmes et hommes comme le Général De Gaule, Thomas Sankara, Madame Golda Meir, Madame Indira Ghandi, Alcide de Gasparri, Conrad Adenauer et Abraham Lincoln n’étaient pas parfaits, mais ils avaient une grande idée de leur pays, de l’idée de la justice, de l’égalité et du respect des droits et des lois dans la République.

Le Président de l’Assemblée Nationale, SEM Soro Kigbafory Guillaume et vous, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, êtes les deux forces montantes du Rdr, de la Nation et du microcosme politique de la Côte d’Ivoire. Le pays prendra rendez-vous avec vous, surtout avec vous deux, à un moment historique. On ne peut que vous encourager et aussi vous critiquer pour que le système du fonctionnement des Institutions politiques soit bien rodé, et bien huilé.

Fair-plays, respect et dignité des lois, des institutions, humilité et modestie, respect de tous les citoyens, même les plus pauvres et les plus fragiles des filles et fils de la Côte d’Ivoire.

Cette personne qui nous a fait prendre notre plume de Directeur Général du journal en ligne pour vous interpeller, car agacé de ses menaces et railleries, parce que fatigué qu’elle s’autoproclame Commandante Suprême de manière très dictatoriale de tout parce que votre sœur. Toutefois, dans nos investigations, nous savons qu’elle est aujourd’hui votre sœur parce que vous êtes devenu ce que vous êtes : ministre très influent, cette « analphabète et inculte morale » , arrogante et suffisante dans ses paroles, actes et décisions vous tire par et vers le bas, monsieur le ministre d’Etat Hamed Bakayoko.

Comme le disent les sages, le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir. Car, hier cette même personne étant au service de feu le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité comme vous, parallélisme des formes oblige, se prétendait être la belle-sœur de ce ministre d’alors, Désiré Tagro, parce qu’elle serait la « parente » à la femme de celui-ci. Quel cynisme et opportunisme de sa part ! En réalité, aucun lien de parenté n’existe entre les deux femmes, à part qu’elles sont toutes deux du Nord. Prions Dieu que rien ne vous arrive car, on saura qu’elle ne se servait de vous que pour parvenir à ses fins en trouvant une autre parenté à un autre ministre influent. Elle n’a pas forcément tord de profiter, mais qu’elle aille doucement et silencieusement.

Tout ce tohu-bohu autour d’un élément qui, honnêtement n’en vaut pas la peine dans votre dispositif, nous étonne au plus haut point, ce n’est pas vous ce « Golden boy », Monsieur Bakayoko, voilà pourquoi nous vous interpellons afin que vous fassiez le ménage et que chacun assume ses dérives et ses arrogances car vous avez ou devez avoir le regard tourné vers demain.

Nos collaborateurs au sein du journal en ligne lepointsur.com feront leur travail, mèneront leurs enquêtes et publieront ce qu’ils auront vu et constaté, aussi bien sur toutes personnes qui font office de militants alimentaires, juste parce qu’elles ont eu la chance de passer entre les maillons de l’hypocrisie, de la trahison et du mensonge et qui n’ont ni la décence, ni l’intelligence d’avoir le profil bas en « mangeant  » sans bruit.

Oui, nous ferons, à votre image un jour il y a plus de 25 ans, quand vous commenciez le Journal « Le Patriote » dans cet immeuble près de la Bourse du travail de Treichville, où vous et vos jeunes amis et collaborateurs, vous battiez contre des dysfonctionnements de la gouvernance des Institutions publiques et privées, en Cote d’Ivoire. C’est notre manière à nous de rendre service au Président Alassane Ouattara à qui vous avez cru dans les années 1990 pour vous engager à ses côtés contre vents et marrées et rendre service au peuple et à l’Etat de Cote d’Ivoire. Tout serviteur de l’Etat doit mettre la phrase suivante au chevet de son lit. « Servir son peuple et son pays avec humilité, les mettre au-dessus de tous les intérêts, au risque de perdre sa Vie. C’est notre vision, c’est notre mission. »

Mme Touré Khady, protocole d’Etat aux Affaires Etrangères, déployée « frauduleusement », mais surtout de façon non méritée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, c’est de vous que nous parlons , vous n’effrayez pas la presse, si vous pensez nous faire taire aujourd’hui, d’autres journaux responsables prendront la relève et nous en avons parlé avec de nombreux collègues qui aussi commencent à avoir des informations que nous n’avons pas mais qui feront des publications dans leurs titres à eux aussi croustillantes.

Si vous pensez que pour couvrir votre incompétence, il faille inventer et susciter un conflit imaginaire entre SORO Guillaume et Hamed BAKAYOKO, deux frères, deux amis qui, à coup sûr, vous feront passer entre les mailles de vos insuffisances et incompétences, disant que « SORO » vous en veut »! D’ailleurs sait-il qui vous êtes en réalité ? Si c’est votre défense pour avoir le soutien sans faille du ministre d’Etat Hamed BAKAYOKO, alors vous vous trompez.

Ni le Président de l’Assemblée Nationale Guillaume SORO, ni le ministre d’Etat Hamed BAKAYOKO ne seront dupes. Vous n’êtes pas assez intelligente pour ça.

Vous attaquez à l’intégrité morale et physique d’un journal, du journaliste donc de la presse en général, au travers du journal en ligne « Le Point Sur » qui a en son sein, toutes les idéologies politiques confondues, car souhaitant être juste et équilibré, est une grave erreur stratégique que vous n’auriez jamais dû commencer.

Je vous remercie!

Diarrassouba Abdoul Khader Stéphane (D.A.K.S.)

Directeur Général du journal numérique: www.lepointsur.com

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