« L’esprit à San-Pedro, les champions d’Afrique retrouvent le stade Laurent Pokou », (la chronique)

M’bahiakro, 11-10-2024 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Bonjour de Ouokoukro, à M’bahiakro. L’esprit à San-Pedro, les champions d’Afrique retrouvent le stade Laurent Pokou. De M’Bahiakro, regard sur la rencontre économique à Abidjan, IDA 21.

“ Un jeu qui aura permis de révéler les talents cachés de ses jeunes grâce à la transformation dans le camp. Des poètes, des danseurs, des chanteurs, des sportifs qui étaient noyés par la drogue. ’’

Pour la protection des enfants et pour des raisons évidentes de sécurité, les responsables de la cellule de coordination, de socialisation et de réinsertion refusent d’exposer les images des jeunes gens accueillis dans le centre d’Ouokoukro. Notez-le, les enfants accueillis dans le centre sont, pour la plupart, des caïds, des chefs de gangs, qui ont traumatisé les villes ou les quartiers. La troisième et dernière cohorte d’enfants microbes de l’année 2024 compte 200 personnes. Ils ont été profilés et recueillis à Abidjan, Bouaké Korhogo, Man et San-Pedro. Ils sont arrivés à M’bahiabro le 10 août 2024. Deux mois plus tard, ils chantent, dansent, exécutent l’hymne national, décrivent eux-mêmes, les méfaits des drogues et s’engagent à changer radicalement de comportement.

Avant la sortie officielle ce vendredi 11 octobre, les responsables du CCSR ont soumis les pensionnaires à un jeu éducatif dit « Super Gbonhi » autour du thème « Jeune et utile ». Pour apprendre à travailler, réfléchir, créer et se divertir ensemble. S’autosensibiliser. Un jeu qui aura permis de révéler les talents cachés de ses jeunes grâce à la transformation dans le camp. Des poètes, des danseurs, des chanteurs, des sportifs qui étaient noyés par la drogue. Après Ouokoukro, ils seront accueillis au génie militaire de Bouaké. Parallèlement, les parents des enfants sont formés par des psychologues à développer de nouveaux rapports avec eux. À réapprendre à vivre avec eux, une fois sortis du centre.

“ Côte d’Ivoire-Sierra Leone à 19 h, ce vendredi au stade Laurent Pokou de San-Pedro. Un officier supérieur de la gendarmerie me racontait ici à Ouokoukro, qu’il n’a pas trouvé d’hôtel pour ses amis et lui-même à San-Pedro. Les éléphants attirent les Ivoiriens, ils constituent, au-delà du football, un projet économique. ’’

À M’bahiakro, mais très concentré sur la troisième journée des éliminatoires de la CAN-2025. Côte d’Ivoire-Sierra Leone à 19 h, ce vendredi au stade Laurent Pokou de San-Pedro. Un officier supérieur de la gendarmerie me racontait ici à Ouokoukro, qu’il n’a pas trouvé d’hôtel pour ses amis et lui-même à San-Pedro. Les éléphants attirent les Ivoiriens, ils constituent, au-delà du football, un projet économique.

Les champions d’Afrique sont encore en état de grâce. Ils surfent sur la belle performance à la CAN-2023. Deux victoires en deux sorties, quatre buts marqués, rien encaissé. Le bouton humilité est activé, mais le sélectionneur national sait que chaque match compte pour la construction du groupe. Pour la qualification pour la coupe d’Afrique au Maroc en 2025. Les Éléphants, 33ᵉ au classement mondial de la FIFA et 4ᵉ équipe en Afrique, partent avec les faveurs des pronostics. La Sierra Leone a perturbé la quiétude des Éléphants à Douala en 2022, il ne faut jamais oublier ce match (1-1). Les Leone Stars, 122ᵉ au classement FIFA, essaieront de contrarier les Éléphants.

“ Il appelle donc à la mobilisation pour la reconstitution des ressources pour l’IDA 21. ’’

De M’Bahiakro, un œil sur le Forum économique mondial à Abidjan, sommet organisé en vue de soutenir la 21ᵉ reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA21).

Ton Camarade a dit que les ressources de l’IDA 20 « ont permis aux pays à faibles revenus de faire face, notamment, à la crise de la COVID-19 et de financer les actions de développement et de lutte contre la pauvreté ».

Il appelle donc à la mobilisation pour la reconstitution des ressources pour l’IDA 21. « La rencontre d’Abidjan permettra de parvenir à un accord dit “Accord d’Abidjan’’ soutenu par les vingt plus grandes entreprises mondiales », a-t-il assuré.

Fernand Dédeh