LE GRAND FRÈRE AVOUE AVOIR TUÉ SA SŒUR DRAME DE MOERNACH: LE PIRE SCÉNARIO SE CONFIRME
L’adolescent de 15 ans en garde à vue après le meurtre de sa petite soeur a avoué être l’auteur du crime jeudi. Lorsque les secours sont arrivés mardi soir au domicile familial dans le Haut-Rhin, ils ont découvert le corps sans vie de l’adolescente de 11 ans et leur petit frère de 8 ans gravement blessé. L’aîné de la fratrie avait d’abord évoqué l’acte d’un rôdeur.
De témoin à principal suspect. Presque deux jours après le meurtre de sa sœur à Moernach (Haut-Rhin), un adolescent de 15 ans a avoué être l’auteur du crime, selon France Bleu Alsace. Il aurait aussi grièvement blessé son petit frère de 8 ans, qui est toujours entre la vie et la mort à l’hôpital de Strasbourg. L’aîné devrait être présenté à un juge d’instruction jeudi après-midi.
Ce jour-là, c’est lui qui avait donné l’alerte aux alentours de 19h30. Il était sorti en trombe de la maison familiale de ce petit village de près de 600 habitants. Sa sœur et son frère gisaient dans le salon. L’adolescent, maculé de sang, s’est réfugié chez des voisins, proches de la famille, pour les prévenir du drame qui venait de se jouer à son domicile. Quelques instants plus tard, les gendarmes avaient découvert une scène de crime particulièrement difficile. Dans le salon, le corps sans vie de sa sœur, une fillette de 11 ans. Son frère, âgé de 8 ans, était dans un état critique.
UNE SANTÉ MENTALE DOUTEUSE ET UNE ADDICTION AUX JEUX VIDÉOS
Les parents des trois enfants n’étaient pas au domicile familial au moment du drame. Tous deux étaient à un cours de yoga. Quand ils sont arrivés sur place, les secours étaient déjà présents. La mère a dû être hospitalisée, d’après Europe 1.
Seul l’adolescent de 15 ans était donc en mesure de raconter aux enquêteurs les circonstances du meurtre. Placé en garde à vue mardi soir, il avait d’abord expliqué que ces actes horribles avaient été commis par un rôdeur, vêtu de noir. Mercredi, sa garde à vue s’était prolongée parce que les propos qu’il tenait étaient «laconiques» et «confus», a déclaré le procureur de la République de Mulhouse, Dominique Alzeari. Si le meurtrier présumé n’a pas encore expliqué son geste, le procureur a affirmé que l’on pouvait douter «de sa santé mentale» et a évoqué des problèmes «d’addictions aux jeux vidéos». Les résultats de l’autopsie pratiquée sur le corps de la fillette devraient permettre d’éclairer quelques zones d’ombre de ce drame familial.
De notre correspondante Maty Gauthier Fanny avec Vincent Sollier