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L’an Un de la détention de Charles Blé Goudé célébré


Une journée commémorative en l’honneur du président du Congrès panafricain pour l’égalité des peuples (COJEP), Charles Blé Goudé à été organisée par ses militants.

18 janvier 2013- 18 janvier 2014. Un an que le leader de la galaxie patriotique ivoirienne est en détention. A l’occasion, ses partisans ont initié une journée afin de lui rendre hommage. Plusieurs centaines de membres et sympathisants ont effectué le déplacement ce samedi 18 janvier au Baron de Yopougon pour être témoins de l’événement. Cette journée commémorative, en plus d’être un hommage à celui que l’on appelait « le général de la rue » visait à interpeller le gouvernement sur ses conditions de détention que ses avocats ont dit « inhumaines ». Un fait qu’a vertement fustigé le porte-parole du collectif d’avocats pour la défense de Charles Blé Goudé. Me Hervé Gouaméné s’est indigné de ce que « les lois élémentaires dévolues au prisonnier » sont foulées au pied par la justice ivoirienne. Pis, il dit n’avoir plus de contact avec son client et cela depuis le 2août dernier au Tribunal de 1ère instance dans la commune du Plateau où ils ont pu se parler lors de son audition. Il rappelle par ailleurs que les nouvelles qui leurs sont parvenues quant à l’état de santé du président du Cojep ne sont guères reluisantes. Fort de cela, il a pris l’opinion à témoin sur « les conditions de détention de son client qui s’apparentent à une séquestration ». Au nom de ses camarades, le président par intérim du Cojep, Roselin Bly s’est également dit inquiet de l’avenir de leur leader. Toutefois, il reste optimiste quant à sa libération future vu que non seulement le régime hésite à ordonner son transfèrement réclamé par la CPI mais aussi que le chef de l’Etat lors de son discours de fin d’année avait annoncé la libération prochaine de proches de Laurent Gbagbo. Pour eux, l’espoir doit demeurer. Devant les persécutions dont sont l’objet les membres du Cojep, Roselin Bly a exhorté ses camarades à s’armer de courage et de garder espoir. Car dira-t-il « le combat n’est pas encore terminé. Même si notre leader sortait de prison, il faut continuer le combat ». C’est dans cette optique qu’il a réitéré le soutien du Cojep au président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan qui était le parrain de la cérémonie. Pour lui, le Cojep contrairement à ce que pensent certaines personnes n’a pas une démarche contraire à celle du chef de file de l’opposition. Bien au contraire dira-t-il « nous menons le même combat ». D’où son adresse au président du FPI « Affi, ordonne et nous te suivrons ». Avant de confier que le Cojep soutenait l’organisation des Etats généraux de la République (EGR) proposés par le FPI pour sortir la Côte d’Ivoire de la crise.

Hermann Yao

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