« La vie est à la fois longue et courte. Il faut juste respecter la vie et agir chaque jour, en pensant à l’avenir. », Par Fernand Dédeh
Abidjan, 17-12-2020 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : C’était l’anniversaire de Gnian Gougoussi ce mercredi 16 décembre 2020. Le bonheur irradie la famille de ton camarade. 48 h après son investiture en qualité de président de la République pour un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, un autre moment de fête. Bon, comme nous n’avons pas été associés à la célébration, contentons-nous de dire « joyeux anniversaire Gnian » de loin. De nos positions.
Gnian Gougoussi n’est pas que l’épouse de ton camarade. Elle est la cheville ouvrière du système. Le pilier même. Nul n’atteint ton camarade sans passer par elle. Elle le protège mieux que sa garde prétorienne. Enfin, de ses relations, de son entregent, de sa connaissance de la société ivoirienne et de son carnet d’adresses à l’internationale. Elle sait s’y prendre. Soucieuse de son image.
Tiens, elle chapeaute le Fonds d’aide aux femmes de Côté d’Ivoire. Des prêts aux femmes pour les soutenir dans leurs activités et assurer leur autonomie. Et c’est son époux, ton camarade, qui en parle le mieux ou qui en est le principal communicateur : « Grace aux Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), 250 000 femmes ont déjà bénéficié de financements de leurs projets.
Le capital du FAFCI sera porté à 30 milliards de francs CFA au cours des cinq prochaines années ; ce qui va doubler le nombre de femmes bénéficiaires et leur permettre de soutenir davantage leurs familles ». La femme est la matrice de la société. Il faut mieux expliquer le projet FAFCI aux femmes de Madia et de Idibouo-Zakpa !
Tiens, je te le répète souvent. La vie est à la fois longue et courte. Il faut juste respecter la vie et agir chaque jour, en pensant à l’avenir. J’ai vu ce mercredi 16 décembre 2020, le nouveau ministre de la Réconciliation nationale, retourner triomphalement à l’Assemblée nationale. Pour la projection d’un film-documentaire, « Henriette, l’Ivoirienne », qui retrace le parcours de la Tantie Henriette, femme politique, intellectuelle, historienne.
Il me souvient qu’en 2016, pendant les discussions portant sur la nouvelle constitution, les députés membres du parti au pouvoir avaient hué le nouveau réconciliateur. Empêché même de faire valoir sa différence. Il avait alors claqué la porte. Il a quitté l’Hémicycle. Il y est revenu cette fois, tout de blanc habillé. Reçu avec les honneurs.
Les prochains jours nous le diront : il se présentera devant ses contradicteurs d’hier, en commissaire du gouvernement pour des textes de loi et surtout leur proposer d’avoir un peu plus de solidarité, de donner des chances à la réconciliation en proposant à ton camarade, la libération des députés, des hommes politiques et des membres de la société civile en détention…
La vie…