Paris, le 6-7-15 (lepointsur.com)-Les guides religieux des différentes communautés musulmanes des ressortissants ivoiriens  résidants en France ont été invités  à faire en sorte que la menace djihadiste qui plane sur la Côte d’Ivoire n’ait aucun écho favorable auprès de leurs fidèles.

Menace Jihadiste en Côte d’Ivoire : La communauté musulmane de la diaspora appelée à redoubler de vigilance #Terrorisme

Le ministre d’Etat, ministre du plan et du développement, Albert Mabri Toikeusse (Ph:Dr)

Actuellement en Europe (France) dans le cadre d’une mission gouvernementale, le ministre d’Etat, ministre du plan et du développement,  Albert Mabri Toikeusse a bien voulu rompre le jeûne du vendredi 3 juillet 2015 avec la communauté musulmane ivoirienne de Paris.

Dans son allocution qui a marqué la rencontre avec ses compatriotes, le ministre Mabri  a indiqué que la Côte d’Ivoire,  désormais sur la voix du développement avec le Président Alassane Ouattara ne saurait y parvenir totalement sans la paix et la sécurité. D’où, l’inquiétude que représente la menace djihadiste pour un avenir radieux du pays.

« Depuis Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire est un pays multiconfessionnel. Laïc,  mais multiconfessionnel qui accorde une place de choix à chaque religion, qui respecte les cultes de différentes natures et qui confère également à l’islam une place de choix » a-t-il fait remarquer pour expliquer que « ce n’est pas maintenant, où elle est dirigée par un musulman que la Côte d’Ivoire  va agir contre  l’islam ».

Pour montrer que l’actuel Président n’a rien contre l’islam, il a cité de nombreuses actions de ce dernier en faveur des musulmans. Entre autres, il  a cité la progression ces dernières années du nombre de pèlerins ivoiriens en terre sainte,  le nombre important de mosquées réhabilitées dont celui du Plateau, qui fera-t-il savoir, sera l’un des plus beaux de la sous-région et  l’introduction des écoles coraniques dans le système éducatif ivoirien avec des subventions financières à elles allouées par l’Etat.

« Comme le pays a  laissé  l’islam se promouvoir, chacun doit  laisser  la liberté aux uns et aux autres, de sorte à faire en sorte que ce choix de la Côte d’Ivoire, pays de paix, de partage, multiconfessionnel et multiculturel soit respecté ». A-t-il expliqué

Et comme pour porter une critique sur la volonté des jihadistes contre la Côte d’Ivoire, le ministre a clos son intervention par ces mots : « Je ne voudrais pas juger , parce que chez nous les musulmans, c’est Allah qui juge (…) Nous ne devons pas juger nos prochains, parce que c’est Allah qui juge (…) Chacun sait ce qu’il fait et chacun aura à rendre compte. » A conclu le ministre Mabri.

 Blaise Kouassi, Correspondant Permanent à Paris

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