Kouamé Kouadio Denis (Cadre d’entreprise): « Un homme de métier ne peut être chômeur à vie ! »
Abidjan, 06-02-2018 (lepointsur.com) Natif de Pharis Golikro, localité située à 5 km, dans la commune de Bouaké, Kouamé Kouadio Dénis, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait ses premiers pas dans la mécanique.
Sorti respectivement du collège technique de Man, du Centre Conventionnel de Formation Mercedes, un centre qui s’occupe de la formation des mécaniciens recrutés dans les différents centres de formation du pays, et le lycée professionnel de Jacqueville, pour parfaire sa connaissance professionnelle, cet homme rompu dans l’art du métier de la mécanique, totalise 16 ans de présence à Mercedes Côte d’Ivoire, de 1986 à 2002.
‘’Monsieur 3 étoiles’’comme on l’aime à l’appeler, est rentré en 1983, Mercedes SCACI. Une représentation des concessionnaires mais gérée par les français. Cette dénomination change dès l’arrivée des allemands et se prénomme STAR AUTO.
Pour rappel, il fait partie des premiers élèves recrutés des centres de formation à Star Auto, où il a passé 03 ans à l’unité, avant d’être muté à la direction, à Marcory Zone 4C, aux poids lourds, service d’entretien et de réparation des camions.
Besoin se faisant sentir en VL (Véhicules Légers), il se retrouve au service entretien pendant 3 ans, où il est promu chef d’atelier en remplacement de l’ancien chef d’atelier de Bouaké à la retraite .Il y reste jusqu’en 2002.
Après un départ volontaire négocié avec l’entreprise, il s’installe à son propre compte et monte sa propre entreprise qu’il ‘’Garage 3 Etoiles’’, symbole du ciel, de la terre et de la mer, c’est-à-dire Mercedes au cœur de l’aéronautique.
Son objectif étant de se prendre en charge, et non de rivaliser avec son ancien employeur.Comme tout début,il rencontre des difficultés, d’autant qu’il lui fallait tout recommencer du fait de la crise de 2002.
Faute de moyens du fait du pillage de son entreprise, il postule dans les grandes entreprises de transport. Dieu voulant, il est sollicité pour la gestion des compagnies de transport.Depuis 1983, il est dans ce métier, d’où 35 ans d’expériences.Il aujourd’hui, cadre d’entreprise. Il exhorte les jeunes à prendre leur vie au sérieux, à éviter la facilité et à apprendre un métier.
« Quand vous êtes un artisan ou un homme de métier, vous ne pouvez pas être chômeur à vie. C’est par le travail qu’on peut réussir et c’est le travail qui fait l’homme », a-t-il dit pour terminer.
Médard KOFFI