[Justice] Guillaume Soro fait condamner une journaliste en France
Paris, 10-06-2021 (lepointsur.com) La Cour d’appel de Paris, par un arrêt rendu le jeudi 27 mai 2021, a confirmé la condamnation pénale de Mme Leslie Varenne, du chef de diffamation publique envers un particulier et l’a condamnée à verser à Monsieur M. Soro Kigbafori Guillaume, à l’origine de cette procédure et représenté par Maîtres Patrick Klugman et Ivan Terel, la somme de 2.000 euros aux titres des dommages et intérêts et des frais de procédure.
Pour rappel, Mme Leslie Varenne, ancienne journaliste et directrice de l’institut de veille et d’études des relations internationales et stratégiques (IVERIS) basé à Paris, avait signé et publié le 19 janvier 2016, sur le site de son institut, un article intitulé « Ouagadougou : qui sont les véritables commanditaires ? » dans lequel elle accusait M. Soro d’être impliqué dans les attentats terroristes du 15 janvier 2016 Ouagadougou.
En confirmant le caractère diffamatoire de cet article et en relevant l’absence de prudence et le défaut d’enquête sérieuse de Madame Leslie VARENNE, cette décision rétablit Monsieur Soro dans son honneur. A cet égard, Monsieur Soro déclare renoncer aux dommages et intérêts que Mme Varenne a été condamnée à lui verser.
Cette décision satisfaisante reconnaît l’atteinte à l’honneur et à la considération portée à Monsieur Soro en mettant en exergue le défaut de prudence de l’article poursuivi et le manque d’éléments de preuve de son auteur.
Cet arrêt, aujourd’hui définitif, confirme le jugement de condamnation déjà prononcé le 12 septembre 2019 par le Tribunal de Grande Instance de Paris, dont Madame Leslie Varenne avait interjeté appel.
La conclusion de cette procédure judiciaire vient démontrer, une fois de plus, que M. Soro Kigbafori Guillaume n’a aucun lien avec des mouvements extrémistes violents, ne participe à aucune opération de déstabilisation, n’a recruté aucun combattant et ne se situe pas dans une logique de subversion. La justice, quand elle est soustraite des influences politiques, reste un pilier fondamental de l’État de droit et de la protection des libertés publiques.
Touré Moussa
Directeur de la Communication