Journée mondiale de lutte contre le Sida : Les objectifs 90-90-90 au centre des intérêts #VIH
CIV lepointsur.com (Abidjan, 30-11-2015) A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le Sida, qui cette année s’ouvre le mardi 1er décembre sous le thème ‘’Zéro transmission mère-enfant, Zéro décès chez l’enfant’’, Mme le ministre de la Santé et de la lutte contre le VIH/SIDA a exprimé le vœu du gouvernement ivoirien qui, selon elle, se résume à l’atteinte des objectifs 90-90-90.
« Nous rappelons qu’il s’agit de 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% des personnes connaissant leur statut sérologique sont sous traitement ARV et 90% des personnes sous traitement ARV ont un charge virale indétectable de manière durable », indique Raymonde Goudou Coffie.
En la matière, Mme le ministre se réjouit des résultats déjà enregistrés, notamment une régression continue du taux de prévalence du VIH qui, selon Mme Goudou Coffie, est passé de 4,7% en 2005 à 3,7% en 2012. « Sur la base des données de routine de 2015, plus de 68% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique et près de 32% des personnes vivant avec le VIH à statut connu, bénéficient du traitement ARV », ajoute-t-elle.
Poursuivant, elle souligne que la proportion de femmes enceintes séropositives au VIH ayant reçu des médicaments ARV est passée de 50,1% en 2012 à 91,9% en 2014, soit une hausse de plus de 40% en seulement 2 ans. Bien entendu, cette performance, rappelle Mme le ministre, a permis de réduire de 42% le nombre d’enfants nés de mères séropositives entre 2012 et 2014. « Cette performance est la résultante des efforts conjugués du Gouvernement et ses Partenaires Techniques et Financiers, à travers le renforcement des mesures de prévention et de prise en charge », précise Mme le ministre de la Santé.
Loin de s’enorgueillir des résultats obtenus, Raymonde Goudou Coffie informe que le renforcement de la sensibilisation se poursuit pour, cette fois-ci, toucher le milieu scolaire et universitaire, plus particulièrement les jeunes filles dont le taux de grossesse reste encore important.
Idrissa Konaté