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[Journée mondiale contre le commerce illicite et l’abus de drogue] La Côte d’Ivoire célèbre l’évènement


Abidjan, 27-6-2019 (lepointsur.com) La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du monde, a célébré le mercredi 26 juin 2019, la journée mondiale contre le commerce illicite et l’abus de drogue avec pour thème : «Un usager de drogue dans une famille, tous concernés par sa prise en charge». Acteurs, ONG, partenaires et usagers de drogues (UD) se sont retrouvés avec Médecins du Monde pour commérer cette journée dans la commune d’abord.

Au menu, marche, sketchs, prestations d’artistes, animation de stands et autres communication pour sensibiliser la population sur la réduction de risques (Rdr) en faveur des UD dans le village communautaire aménagé pour la circonstance dans l’enceinte de la mairie d’Abobo. Surtout, voir dans quelle mesure faire face à la situation de stigmatisation, de marginalisation ou simplement d’ignorance dont sont victimes les personnes Usagers de Drogues depuis un moment en Côte d’Ivoire.

Pour répondre à cette problématique, le Conseil national des organisations de lutte contre la drogue (CONAD-CI) dirigé par Tall Lacina, et ses partenaires que sont le Comité Interministériel de Lutte Anti-drogue (CILAD) dirigé par le Général Krouma, Médecins du Monde avec son directeur coordinateur général, Jean Luc Lambert et les autres se sont convenues qu’ils faut voir les UD comme des malades qui ont besoins d’avoir accès aux soins.

Mieux qu’il ne faut pas les brutaliser encore moins les arrêtés arbitrairement. Il faut tout simplement respecter les droits des personnes usagers de drogue. Aujourd’hui, selon une étude menée par Médecins du Monde, il est révélé que pour la période 2016-2017, auprès d’un échantillon de 532 UD, précaires, dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire, une prévalence de VIH estimée à 5,4% soit plus du double de la population général et prévalence de 9,8%, de tuberculose en 2018 soit 50 fois plus que la population générale.

Au regard de ces chiffre qui donnent froid dans le dos, surtout que dans une famille, quel que soit son rang social, on y trouve un UD, il y a lieu de transformer l’approche répressive dont est victimes les UD en une démarche de promotion de la santé et de la réduction des risques (Rdr). Si réellement la Côte d’Ivoire veut être en phase avec les Objectifs du développement durable (ODD) ou les Objectifs de développement du millénaire (OMD)

Fidèle Neto

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