Abidjan, 27-02-2024 (lepointsur.com) Suite à un appel à la grève de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) le lundi 26 février 2024, les établissements scolaires et universitaires ont dû fermer leurs portes ce mardi 27 février 2024, à Abidjan, comme constaté sur place.

Alors que Sié Kambou, le secrétaire général de la FESCI avait indiqué que ce mot d’ordre allait se passer de façon pacifique, force est de constater que cet appel à la manifestation a été émaillé par plusieurs cas de violence. En effet, certaines écoles refusant de se joindre à l’initiative en ouvrant leurs portes aux élèves ont essuyé des jets de pierres de la part des “délogeurs’’, occasionnant un affrontement à l’arme blanche entre élèves.

Des scènes de violences constatées très tôt ce mardi matin, aux premières heures de la grave, dans presque toutes les communes de la capitale économique ivoirienne. Plusieurs blessés sont malheureusement à déplorer.

Finalement contraints de se soumettre au mot d’ordre de la FESCI, c’est avec un pincement au cœur que certains responsables d’écoles, ont été dans l’obligation de laisser sortir leurs apprenants afin d’éviter que le pire ne se produise. Des élèves et étudiants jetés donc à la rue et en congés forcés jusqu’à nouvel ordre.

Le lundi 26 février 2024, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire annonçait des manifestations pacifiques devant le siège du District autonome d’Abidjan pour exprimer leur mécontentement face aux difficultés des élèves du groupe scolaire Cha Hélène de Yopougon Gesco, démoli par les autorités ivoiriennes le lundi 19 février dernier.

Compatissant aux douleurs de ces élèves qui, seraient au nombre d’un peu plus de 1800, dont certains en classe d’examen, le syndicat estudiantin compte poursuivre ses actions jusqu’à ce qu’une solution idoine soit trouvée à ce problème.

Georges Kouamé

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